Du secrétaire général de Washington, Reince Priebus, à son porte-parole, Sean Spicer, et sa directrice de communication, Hope Hicks, ils sont déjà très nombreux à être partis. Voici les principaux : Dans un discours très contrastant avec d'autres départs retentissants, le président américain a dit, hier, que son ambassadrice à l'ONU, nommée dès son arrivée à la Maison Blanche, quitterait ses fonctions à la fin de l'année. Fille d'immigrés indiens au caractère affirmé, Nikki Haley a confié que ce poste aura été «l'honneur d'une vie». Aucune explication claire n'a été fournie pour élucider l'annonce surprise, du départ de la femme la plus en vue du gouvernement et l'un des membres les plus populaires de l'administration républicaine. A 46 ans, cette ex-gouverneure de la Caroline du Sud a affirmé n'avoir aucune intention de se présenter contre Donald Trump en 2020. Scott Pruitt, ministre de l'Environnement. En deux tweets, Donald Trump a annoncé avoir accepté la démission de Scott Pruitt, le 5 juillet. Le dirigeant de l'agence de protection de l'environnement (EPA), ayant minutieusement détricoté le bilan environnemental de Barack Obama, était englué dans une cascade de scandales, liés à son train de vie et à son utilisation des fonds publics. C'est le numéro deux de l'EPA, Andrew Wheeler, qui assure depuis, l'intérim. Rex Tillerson, secrétaire d'Etat, ancien PDG d'ExxonMobil, a été limogé de son poste de chef de la diplomatie, le 13 mars, après des mois de tensions et d'humiliations de la part de Trump, sur la stratégie diplomatique américaine, que ce soit sur l'Iran ou la Corée du Nord. Censé porter la parole des Etats-Unis, l'ancien patron était souvent coupé des processus de décision. L'un de ses collaborateurs a d'ailleurs expliqué qu'il n'avait pas parlé au président avant son éviction, annoncée sur Twitter. Cet ancien patron de la banque d'investissement Goldman Sachs, a quitté son poste de conseiller économique principal du président, le 6 mars, pour protester contre la décision du dirigeant, d'imposer de nouveaux droits de douane sur les importations d'acier et d'aluminium, ultime goutte d'eau après plusieurs désaccords de fond, entre lui et le président américain. Le «président Bannon», comme était surnommé ce très influent conseiller, a joué un rôle crucial dans la dernière ligne droite de la présidentielle, remportée par le président américain, lorsqu'il a donné un virage résolument populiste à la campagne du milliardaire. Michael Flynn n'a tenu que 22 jours comme conseiller à la Sécurité nationale. Ancien chef du renseignement militaire américain très apprécié de Donald Trump, il a fait les frais, le 13 février 2017, de l'affaire russe, dont il est l'un des principaux protagonistes. Il avait été remplacé par H.R. McMaster, général trois étoiles qui a, à son tour, quitté ses fonctions en avril dernier, après plusieurs mois passés dans une position très affaiblie. Le président l'avait notamment réprimandé sur Twitter, pour avoir estimé «irréfutables» les preuves d'une ingérence de Moscou dans l'élection américaine. Il a été remplacé par le très conservateur John Bolton.