Aux Etats-Unis, dix jours après l'élection de Donald Trump, beaucoup d'incertitudes demeurent sur les futurs cadres du pouvoir américain. Alors que le Président élu achève de constituer son équipe, quelques noms commencent pourtant à circuler. La future équipe qui entourera Donald Trump commence de plus en plus à prendre forme Aux Etats-Unis, dix jours après l'élection de Donald Trump, beaucoup d'incertitudes demeurent sur les futurs cadres du pouvoir américain. Alors que le Président élu achève de constituer son équipe, quelques noms commencent pourtant à circuler. La future équipe qui entourera Donald Trump commence de plus en plus à prendre forme. Dimanche 13 novembre, Reince Priebus, jusqu'alors président du comité de soutien national du Parti républicain, a été nommé au secrétariat général de la Maison-Blanche. Le même jour, Stephen Bannon, un ultraconservateur, stratège en chef de la campagne du milliardaire, a été désigné proche conseiller de Donald Trump, suscitant les critiques de nombreux démocrates, dont celles de Bernie Sanders qui n'a pas hésité à le qualifier de raciste. Bannon flirterait avec l'extrême droite et «les théories conspirationnistes». De même pour son vice-président Mike Pence, connu pour ses positions très droitières. Désormais, c'est le nom du général à la retraite Michael Flynn qui sort du chapeau. Ancien directeur du renseignement de la Défense, il est pressenti pour occuper le poste de conseiller à la sécurité nationale. Au poste de secrétaire d'Etat, les noms se bousculent et l'éventail est large : de l'ancien candidat à la Maison-Blanche Mitt Romney à Rudy Giuliani, l'ancien maire de New York très vindicatif à l'encontre d'Hillary Clinton durant la campagne. Pour le portefeuille clé de la Défense, c'est aussi un fervent supporteur de Donald Trump qui est pressenti. Il s'agit de Jeff Sessions, un des premiers soutiens du milliardaire, sénateur de l'Alabama et ancien membre de la commission des forces armées qui est en pole position. Sont également pressentis pour être ministre de la Justice : ce même Jeff Sessions, Rudy Giuliani ou encore Ted Cruz. Enfin, pour ce qui est du poste de secrétaire à l'Intérieur, c'est la très médiatique et polémique Sarah Palin qui fait office de favorite. Ces personnalités ne sont pour l'instant que pressenties, mais les nominations devraient rapidement être confirmées pour permettre une bonne transition avec l'administration Obama. La nomination dans l'équipe de Donald Trump de plusieurs personnalités ultra-conservatrices jette le trouble sur les intentions de la nouvelle administration. Le nouveau président (officiellement à partir du 20 janvier 2017) a commencé par des concessions : il ne souhaite par exemple plus purement et simplement supprimer l'Obamacare (système de santé instauré par Obama) mais le remplacer par un autre système équivalent mais «beaucoup moins cher». Il a également revu à la baisse le nombre d'expulsions de clandestins prévues pendant sa campagne. D'un autre côté, la nomination des premiers membres de son équipe laisse présager d'une politique particulièrement conservatrice sur des sujets comme l'avortement et le port d'armes. R. I.