Le nombre de placement effectués par l'Agence nationale de l'Emploi (Anem) et ce, dans le cadre du système classique est 11 374 depuis le début de l'année en cours jusqu'au 30 septembre dernier dont 2 257 femmes qui ont été placées dans leur poste de travail. Le nombre de placements effectués dans le cadre du dispositif d'aide et d'insertion professionnelle (DAIP) est de 526 et 1 769 dans la cadre du Contrat de travail aidé (CTA), a affirmé le directeur de l'Emploi, Mustapha Aouci. Ce dernier a annoncé que le nombre de demandeurs d'emploi recensés durant la période sus citée est de 29 639, ce qui représente un taux de chômage de 7,23% au niveau local. Un taux qu'il qualifiera d'inférieur par rapport à celui recensé au niveau national qui est de 11,11%. Aouci a fait savoir qu'au total, le nombre d'emplois créés par l'ANEM et les différents dispositifs d'aide à l'emploi de jeunes s'élève à 14 288 durant les neuf premiers mois de l'année en cours. «124 projets financés par l'Ansej ont généré 3 53 postes de travail et 94 projets financés par la Cnac ont permis la création de 240 postes de travail directes», a-t-il encore précisé. Un marché de 22 milliards pour les jeunes promoteurs Questionné sur le non-respect de la loi portant l'attribution de 20% des marchés de la commande publique en faveur des micro-entreprises créées dans le cadre des dispositifs d'aide à l'emploi de jeunes qui a été, à plusieurs reprises dénoncé par les jeunes promoteurs, le même directeur a affirmé à ce propos qu'un effort considérable a été fait pour le respect de ce quota dans la commande publique régie par le décret présidentiel. Pour illustrer ses propos, il a affirmé que 54 marchés de la commande publique ont été confiés durant les trois premiers trimestres de l'année en cours au profit de ces PME pour une valeur de 22 milliards de centimes. Ceci alors que 93 marchés ont été confiés depuis la mise en place de ce décret présidentiel en 2013 à ce jour, pour une valeur 133 milliards de centimes. «Nous sommes en train de sensibiliser les directions de l'exécutif local pour confier les petites opérations d'ouvrages à ces jeunes promoteurs ayant contracté leurs crédits dans le cadre de ces dispositifs d'aide pour les encourager à pérenniser leurs entreprises», a encore indiqué le directeur de l'emploi. Dans le même sillage, le même responsable a fait savoir qu'il fera de son mieux pour que sa direction soit membre des comités de marchés pour défendre l'attribution de ces 20% à ces jeunes promoteurs. «Nous allons accompagner au cas par cas ces jeunes promoteurs. Il y a eu des allègements fiscaux et parafiscaux qui leur ont été accordés. Mais en cas de défaillance ou de mortalité de leur PME, c'est le Fonds de garantie qui interviendra pour sauver son entreprise. C'est une expérience bénéfique et capitalisée», a-t-il noté. Par ailleurs, Mustapha Aouci a fait savoir que le nombre de travailleurs affiliés à la sécurité sociale (Cnas et Casnos) est 380 000 au niveau de la wilaya. Abordant le sujet sur la concrétisation du programme de placement des travailleurs de cantines scolaire initié, cette année par le ministère de l'Education nationale en collaboration avec celui de l'Intérieur, des Collectivités locale et de l'Aménagement du territoire, le même interlocuteur a précisé que le taux de placement est actuellement à 70% et l'opération est toujours en cours. «Sur les 1 756 postes accordés pour la wilaya de Tizi-Ouzou, nous avons établis 1 300 contrats à ce jour et l'opération se poursuit. Notre wilaya est la seule région qui n'a pas trouvé de difficulté dans le placement de ces travailleurs de cantines scolaire à l'échelle nationale», s'est-il félicité.