Le coup d'envoi de la 17e édition du Festival culturel national du film annuel du film amazigh (FCNAFA) a été donné avant-hier par le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, au Théâtre régional Kateb Yacine de Tizi Ouzou. Le 17e festival national du film amazigh a été inauguré ce jeudi au théâtre régional de Tizi Ouzou par le ministre de la culture Azeddine Mihoubi en présence d'une forte délégation de l'exécutif local à leur tête, le wali, Abdelhakim Chater et des personnalités du monde culturel et artistique dont le compositeur Kamel Hamadi et les membres de la famille du défunt Djamel Allam, à qui a été dédiée cette nouvelle édition du festival. C'est dans une ambiance très festive que s'est déroulée le lancement de cette nouvelle édition. A cette occasion, Azzedine Mihoubi a réitéré l'engagement des pouvoirs publics pour encourager les productions cinématographiques d'expression amazighe. «Nous sommes prêts à aider le cinéma d'expression amazighe et encourager les réalisateurs à produire davantage de films toutes catégories cinématographiques confondues avec une meilleure qualité possible», dira le ministre. Ainsi, il a tenu à souligner que son département continuera de subventionner cette manifestation du film amazigh quelle que soit la situation financière du pays. Satisfaction Mihoubi a assisté à la projection du film sur Djamel Allam intitulé «Mon public» et aux témoignages sur le parcours cinématographique du réalisateur Youcef Goucem. Pour sa part, le commissaire de ce Festival, Amar Tribèche a exprimé sa satisfaction quant aux conditions dans lesquelles s'est déroulée l'ouverture officielle de ce festival et qui a vu la présence de plusieurs personnalités du monde culturel. «Je suis très satisfait du lancement de cette manifestation visant la promotion du 7e art d'expression amazigh à laquelle a pris part le premier responsable du secteur de la culture. Tous les moyens sont mis en place au profit des membres du jury de ce film pour leur permettre d'accomplir leur travail dans de bonnes conditions». S'agissant de la qualité des films en lice qui sont au nombre de 23 toutes catégories confondues (long métrage, documentaire, court métrage, animation), Tribèche a indiqué que la compétition doit être dure, puisque la qualité est meilleure cette année, que ce soit sur le plan technique de la production, les sujets et les thèmes choisis par les réalisateurs. Lors de son intervention, Salah Ouachek, producteur du film documentaire sur l'œuvre du défunt, Djamel Allam réalisée par Toufik Ouanadi, il a tenu à remercier les personnes ayant contribué à la réussite de ce film d'une durée de 26 minutes. «C'est une version courte, le film n'est pas encore terminé», dira-t-il. Hommage à Djamel Allam Quant aux conditions du déroulement de sa réalisation Ouachek a affirmé qu'il a été réalisé suite à la sollicitation faite part Amar Tribèche pour rendre un humble hommage au chanteur, lors de ce festival et d'ajouter : «Nous n'avons pas hésité une minute pour commencer le travail avec le réalisateur Toufik Ouanadi. D'ailleurs, la régie du cinéma a été mise en place et je tiens à remercier la famille du défunt qui nous a attribué leur domicile familial pour tourner ce film. C'est un témoignage émouvant des membres de sa famille et des personnalités qui lui ont donné un coup de main durant toute sa carrière artistique». Par ailleurs, le groupe musical Imiraf venu de la wilaya de Béjaïa qui a interprété les chansons de Djamel Allam lors de cette soirée a été bien applaudi par l'assistance, à leur tête le ministre et la directrice de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou. Pour rappel, 23 films sont en compétition durant cette 17e édition du FNCAFA pour décrocher l'Olivier d'Or. Il s'agit de 4 films long-métrage, 10 films court-métrage, 6 films documentaires et 3 films d'animation qui seront projetés au grand public tout au long de cette manifestation qui prendra fin le 4 du mois en cours.