D'après eux, le dossier des pré-affectations et de remise de clés reste flou, puisque à ce jour, la quasi-totalité des bénéficiaires ignorent carrément le site d'implantation de leurs logements. Les souscripteurs au programme Aadl1 2001-2002 de Tizi-Ouzou ont observé, hier, un sit-in devant le siège de la direction générale de l'Aadl pour dénoncer, une fois encore, le retard accusé dans la remise des pré-affectations, mais aussi la remise de clés de leurs logements avant le 30 septembre prochain. Une promesse faite par le ministre de l'Habitat qui a rassuré les souscripteurs que le dossier de l'Aadl1 sera clos d'ici septembre prochain. Sous un soleil de plomb, les souscripteurs de l'Aadl 2001-2002 ont décidé de sortir dans la rue pour demander la remise de clés de leurs logements et ce, après dix-huit ans d'attente. D'après eux, le dossier des pré-affectations et de remise de clés reste flou, puisque à ce jour, la quasi-totalité des bénéficiaires ignorent carrément le site d'implantation de leurs logements. «Où est passé notre argent ?», se sont-ils interrogés et de crier : «Halte à la fraude, Pré-affectations pour tous». «Contrairement aux autres wilayas du pays, nous n'avons pas encore vu concrètement le site où sont implantés ces projets de l'Aadl1. Hormis le site du Pôle d'excellence de Oued Fali, les autres sites restent flous», dira Messai Boukhalfa, porte-parole des souscripteurs au programme Aadl 2001-2002 de Tizi-Ouzou. Le même interlocuteur a indiqué que des pratiques bureaucratiques se sont imposées pour le paiement de la troisième tranche. Les protestataires ont réclamé à l'unanimité la remise des clés de leurs logements avant le 30 septembre, tout en appelant les autorités locales à veiller sur le respect des promesses faites par le ministre de l'Habitat et le DG de l'Aadl qui ont rassuré à ce que le dossier de l'Aadl1 sera clos d'ici septembre prochain. «Ils nous ont remis des pré-affectations non détaillées, puisque c'est seulement le nom et le prénom du bénéficiaire qui est mentionné sur la fiche, alors qu'on ignore le numéro de l'immeuble et de la porte de l'appartement», regrettent-ils. Les souscripteurs de l'Aadl1 semblent être bien déterminés à durcir le ton au cas où les autorités locales continuent à faire la sourde oreille et camper dans sa politique de fuite en avant. «Nous n'allons pas baisser les bras jusqu'à ce que le dossier de ces logements soit finalisé, comme cela a été annoncé par le premier responsable du secteur de l'Habitat», dira encore Messai Boukhalfa.