Mohamed Moulessehoul, Yasmina Khadra de son nom d'écrivain, directeur du Centre culturel algérien à paris (France), a déclaré jeudi à Tizi-Ouzou qu'il comptait "aller au bout de sa candidature" à l'élection présidentielle du 17 avril prochain. Intervenant en marge de la vente dédicace de son nouveau roman "Les anges meurent de nos blessures", organisée à la libraire Cheikh, M. Moulessehoul a rappelé avoir décidé de présenter sa candidature "par devoir citoyen", estimant que "servir les autres est la plus belle des générosités". A propos de ceux qui disent que le jeu de l'élection présidentielle est déjà fermé, il a souligné que pour lui "aucune bataille n'est perdue tant qu'elle n'est pas encore engagée. Ca ne sert à rien de se plaindre quand on ne veut même pas livrer combat". M. Moulessehoul a précisé que l'Algérie reste son idéal et que "c'est au peuple de choisir le candidat qu'il juge le plus crédible et capable de lui apporter une part de bonheur". L'écrivain Yasmina Khadra, qui a émis le souhait de voir ses romans traduits en Tamazight, a indiqué que son rôle en tant qu'écrivain est de faire connaître l'Algérie et la culture algérienne à tous ceux qui le souhaitent à travers le monde.