Voici quelques expressions phares tirées des interventions des six candidats à l'élection présidentielle du 9 avril au 5e jour de la campagne électorale : Abdelaziz Bouteflika depuis Sétif : «L'utilisation de la religion à des fins politiques est révolue. Le pays est sorti d'une crise qui a touché sa religion, son histoire et son identité. Je ne suis ni pour ni contre ceux qui se présentent comme des laïcs et ceux qui se réclament de l'islamisme : les deux ont les mêmes droits que tous les autres Algériens». Moussa Touati depuis Jijel : «Les vrais fellahs touchés par des calamités doivent être indemnisés car l'enjeu du pays est d'assurer la sécurité alimentaire pour les populations dont la principale revendication demeure le droit à la vie». Louisa Hanoune depuis Saïda : «Je me suis portée candidate à la magistrature suprême avec un programme contenant des propositions allant dans le sens d'une vision algérienne de la gestion de l'économie. Je m'engage à éradiquer le chômage et à rouvrir les entreprises fermées». Ali Fawzi Rebaïne depuis Oran : «La réhabilitation des Assemblées élues s'avère indispensable, car le président de l'Assemblée populaire communale (APC) représente la volonté populaire, les citoyens, la société civile et les partis qui doivent œuvrer pour le contrôle de ces Assemblées élues en matière de gestion des affaires publiques». Mohamed Saïd depuis Khenchela : «Le changement que je souhaite pour l'Algérie vise à mettre un terme à la corruption et favoriser l'égalité des chances, ainsi que la prévalence de la justice, tout en faisant bénéficier l'ensemble des Algériens des richesses du pays». Mohamed Djahid Younsi depuis Boumerdès : «La jeunesse née après l'indépendance espère depuis trop longtemps prendre la relève pour assumer le rôle qui lui incombe au service de ce pays, comme l'avait fait la génération de la glorieuse Révolution de novembre».