Voici quelques expressions phares tirées des interventions des six candidats à l'élection présidentielle du 9 avril, au septième jour de la campagne électorale : Abdelaziz Bouteflika depuis Tiaret : «Les portes de la réconciliation nationale, de la fraternité et de la rahma demeurent toujours ouvertes. Il est impossible de limiter dans le temps le processus engagé.» Moussa Touati depuis Béjaïa : «Il faut une révolution par le vote qui est la seule méthode civilisée pour chasser les mauvais dirigeants. L'échec de l'Algérie est dû à l'existence d'une logique qui fait passer la primauté de l'intérêt de groupe sur l'intérêt général.»
Mme Louisa Hanoune depuis Mostaganem : «La consécration de l'indépendance de la justice passe par une véritable réforme qui la libère de toute pression et des pratiques du parti unique.»
Ali Fawzi Rebaïne depuis Mascara : «Si je suis élu à la présidence de la République, j'ouvrirai les portes au pluralisme syndical pour permettre aux organisations des travailleurs de contrôler les cotisations alimentant les fonds de la caisse de sécurité sociale.» Mohamed Saïd depuis Souk Ahras : «Je promets d'ouvrir le paysage politique et médiatique en cas de mon élection à la magistrature suprême du pays. Libre à celui qui veut créer un parti politique, libre à celui qui veut parler.» Mohamed Djahid Younsi depuis Chlef : «Tout projet de société est condamné à l'échec s'il ne tire pas sa référence des valeurs civilisationnelles et historiques du peuple algérien.»