Voici quelques expressions phares tirées des interventions des six candidats à l'élection présidentielle du 9 avril, au septième jour de la campagne électorale : M. Abdelaziz Bouteflika depuis Ouargla : «La crise que le pays a connue a failli anéantir l'Etat algérien et porter atteinte à l'unité nationale. C'est pour cela que le peuple a adopté avec force et conviction la concorde civile et la réconciliation nationale.» M. Moussa Touati depuis Bou Sâada : «Le rétablissement de la confiance entre l'Etat et le peuple renforcera la crédibilité de cet Etat au double plan intérieur et extérieur.» Mme Louisa Hanoune depuis Blida : «Nous devons dire non à la politique de la privatisation menée par le gouvernement et qui a engendré la fermeture de centaines d'entreprises et la perte de milliers de postes d'emploi.» M. Ali Fawzi Rebaïne depuis Relizane : «Il est impératif d'ouvrir les portes du pouvoir à la génération montante qui se trouve être animée de la volonté d'opérer le changement positif et garantir leurs droits à tous les citoyens.» M. Mohamed Saïd depuis Bouira : «Si, demain, nous parvenions à des instances élues par une voie réellement démocratique avec pour principale responsabilité la gestion des finances publiques, l'argent de l'Etat irait, à ce moment-là, aux secteurs sensibles, en premier lieu celui de la jeunesse.» M. Mohamed Djahid Younsi depuis Mostaganem : «Mon programme vise à ancrer les constantes nationales, consolider les valeurs civilisationnelles de l'Algérie et protéger les symboles de la nation de toute atteinte.»