La prochaine assemblée générale pour l'élection du président et du bureau exécutif du COA promet d'être chaude. En effet, depuis l'annonce de sa tenue le 30 avril 2009, les tractations vont bon train et les alliances se font et se défont au gré des intérêts des uns et des autres. Dans les coulisses de la Maison des fédérations, on parle déjà d'une AGE verrouillée. D'ailleurs, dans le dernier communiqué du COA, parvenu hier à notre rédaction, le président du Comité olympique algérien, Mustapha Berraf, fait savoir que «la date de dépôt des candidatures a pris fin le 1er janvier 2009, conformément aux statuts, et que la résolution votée par l'assemblée générale concède aux seuls nouveaux présidents élus la possibilité de postuler au poste de membre de l'exécutif lors des prochaines élections qui permettront de clôturer le dernier point en suspens de l'assemblée générale du 9 janvier 2009». Ce qui élimine de facto le candidat Sid Ali Lebib, puisque ce dernier ne s'était pas manifesté en temps opportun pour déposer officiellement sa candidature. Mais l'ex-ministre de la Jeunesse et des Sports avance l'article 39 pour faire valoir ses droits. Ainsi, le fameux article stipule que «les membres de l'AG peuvent se porter candidat jusqu'à une semaine avant la tenue de l'AG élective». L'autre point qui risque de semer la zizanie au niveau du mouvement sportif est la probable exclusion des travaux de la prochaine AGE du COA des fédérations qui ne sont pas reconnues par les instances internationales. «Il est porté à la connaissance de l'ensemble des membres de l'AG et en application de la réglementation algérienne en vigueur et de l'article 30 de la charte olympique que toute fédération qui ne sera pas affiliée à sa fédération internationale et dont les organes exécutifs ne seront pas reconnus par ses soins, ne pourra participer aux travaux du Comité olympique algérien», peut-on lire dans le dernier communiqué du COA. Les fédérations visées sont celles de judo, de cyclisme et d'escrime. Mais ces dernières nous informent qu'elles n'ont aucun problème avec leur structure internationale.