L'entraîneur de l'USM El-Harrach, Boualem Charef, a repris du service hier matin, mais la situation reste tendue au sein de la formation harrachie. Charef était présent à la première séance de la semaine effectuée au stade 1er -novembre de Mohammadia, après avoir boycotté le déplacement de l'équipe à Béchar, en signe de protestation contre le refus du président du club, Abdelkader Mana, de recruter les deux joueurs du GC Mascara, Mellal et Chenoufi, qui ont fini par signer leurs contrats avec l'USMH jeudi tard dans la soirée, suite à l'intervention de certains influents dirigeants harrachis. Même s'il a été sollicité par d'autres clubs durant le week-end, Charef a décidé de poursuivre sa mission à la barre technique de l'USMH. Il ne veut pas abandonner ses joueurs qu'il a convaincus de reprendre les entraînements, en compagnie de Mohamed Zemmouri, l'un des actionnaires du club. Les camarades de Hamza Aït Ouamar voulaient faire grève au départ, surtout qu'aucun dirigeant ne s'est présenté au stade pour les rassurer et leur donner des garanties sur la régularisation de leur situation financière, eux qui n'ont perçu aucun salaire depuis plusieurs mois. Le président du club, Mana, est parti en France jeudi et son remplaçant, Aziz Nissas, l'a rejoint, hier, en Hexagone. Les deux responsables se sont engagés à payer les joueurs à la mi-janvier, mais ils n'ont pas tenu leur promesse. Charef a pesé de tout son poids pour éviter la grève, surtout qu'un match important se profile à l'horizon contre l'USM Blida. Mais un arrêt de travail symbolique sera observé demain matin où les cadres de l'équipe comptent animer une conférence de presse pour tirer à nouveau la sonnette d'alarme.