Azeddine Aït Djoudi a signé mercredi un contrat d'un an avec le CS Sfax, l'une des grosses cylindrées du championnat tunisien. Son challenge ou défi est de remporter le titre la saison prochaine et d'emboîter le pas à Abdelhak Benchikha, sacré champion de Tunisie en 2008 avec le Club Africain. L'on vous attendait à la barre technique d'un club marocain, mais vous atterrissez finalement en Tunisie à la tête d'un prestigieux club, le CS Sfax en l'occurrence. Pour une surprise c'en est une et une belle... C'est une question de mektoub (destin, ndlr) avant tout. Je suis content de prendre les destinées d'un club aussi prestigieux que le CS Sfax. C'est un grand challenge pour moi. Je tâcherai d'être à la hauteur de la confiance de tous les Sfaxiens et pour faire honneur aussi aux cadres algériens. Quelle est la durée de votre contrat et quels sont vos objectifs au CSS ? J'ai signé mercredi un contrat d'une année et je débuterai ma mission le 18 juin. Un stage de préparation est programmé au centre de Aïn Draham. Mon objectif principal c'est le championnat que le CSS n'a pas remporté depuis un bon moment déjà. Le club sera présent sur tous les fronts. Outre les deux compétitions nationales, le championnat et la coupe de Tunisie, on va également prendre part à la Ligue des champions arabe et à la coupe maghrébine. La priorité sera accordée au championnat, mais sans négliger pour autant les autres compétitions où on jouera nos chances à fond. Jouer sur tous les fronts nécessite un effectif bien étoffé… Absolument. Le CSS dispose déjà d'un bon effectif qui devra être renforcé encore. Boudjelbane du Ahly sera en principe avec nous. J'espère seulement que Blaise et Merdaci, convoités par des clubs étrangers, seront encore avec nous. L'on vous prête l'intention de prendre quelques joueurs algériens avec vous à Sfax, qu'en est-il au juste ? Des managers m'ont proposé des joueurs, mais je pense qu'aucun Algérien ne sera avec moi à Sfax. Franchement, j'ai des appréhensions et je ne veux prendre aucun risque.