Le port de Béjaïa a été autorisé à recourir à un financement extérieur pour concrétiser son plan de développement et réaliser surtout les infrastructures nécessaires à même de lui permettre de «soutenir la formidable croissance qui le caractérise», a indiqué son président-directeur général, Djelloul Achour. «Il s'agira d'un financement public-privé d'un montant de l'ordre de 42 milliards DA», a précisé à l'APS le PDG du port, soulignant que d'ores et déjà, «plusieurs groupes internationaux, notamment chinois et japonais, ont manifesté leur intérêt en vue de participer à ce projet, conçu dans le cadre d'un partenariat, profitable aux deux parties». Le recours à un financement mixte est entrevu de sorte à mettre en œuvre rapidement le plan développement du port, dont l'étude de faisabilité réalisée par le laboratoire des études maritimes est prête, mais qui est susceptible, faute d'engagement, d'être contrarié dans son évolution par ses limites naturelles spatiales (à peine 54 hectares) d'une part, et par les besoins en équipements requis d'autre part, a expliqué M. Achour. L'entreprise, «victime de son succès», est devenue la première plate-forme nationale portuaire nationale, au plan du trafic des marchandises avec un volume de l'ordre de 12 millions de tonnes hors hydrocarbures. Elle compte se donner des moyens plus conséquents pour massifier son fret, notamment à l'exportation où «les promesses s'annoncent alléchantes». Ces cinq dernières années, il a injecté pas moins de 12 milliards DA pour différents projets dont la concrétisation est de nature à renforcer substantiellement ses potentialités autant en matière de traitement du fret que des passagers.