Au sortir d'une saison honorable où il raté d'un cheveu le podium suite à un goal-average particulier défavorable par rapport à la JS Kabylie, le CR Belouizdad risque de vivre un été mouvementé. Si l'intersaison n'a commencé que depuis deux semaines pour le Chabab, le flou qui entoure le club de Belcourt ne devrait pas se dissiper de sitôt. Rentré dimanche soir au pays après un voyage privé en Italie, le président des Rouge et Blanc Reda Malek est appelé à gérer plusieurs dossiers brûlants liés à la vie du club, à commencer par celui de l'entraîneur. Alain Michel étant parti, le chairman belcourtois doit lui trouver rapidement un successeur et celui-ci devait être Fouad Bouali sauf que les négociations avec lui sont loin d'avoir encore abouti. En effet, selon une source crédible, Fouad Bouali a refusé le salaire de 160 millions de centimes que lui a proposé Malek durant leur dernier tête-à-tête, ce qui a agacé les membres du bureau du CRB, d'autant plus que certains ont fait remarquer que l'ancien joueur du WA Tlemcen ne dispose pas d'une licence CAF A qui lui permet de négocier en position de force. Mais en plus de l'urgence de ramener un entraîneur, la direction du CRB aura la lourde tâche de faire face à la saignée qui menace son effectif puisqu'ils sont plusieurs joueurs à vouloir emboîter le pas au gardien de but Malik Asselah, de retour officiellement à la JS Kabylie. Cherfaoui et Nemdil sont même pressentis dans ce club et leur signature ne serait qu'une question de jours. D'autres éléments en fin de contrat n'ont pas encore émis le vœu de rempiler, à l'image de Chebira, Derrag et Rebih, alors que N'Gomo a quitté définitivement le club en raison de la fameuse loi sur les joueurs étrangers. Cette situation commence à inquiéter sérieusement les inconditionnels du Chabab qui craignent de revivre le même scenario d'il y a deux ans où leur club a commencé la préparation d'intersaison tardivement, ce qui s'est répercuté sur le lendemain de l'équipe toute la saison au point de frôler la relégation. Comme les caisses du club sont pour le moment vides du fait que les sponsors ont fini par tourner le dos au staff de Malek, la situation actuelle du CRB ne prête guère à l'optimisme.