Pour exprimer leur ras-le bol quant aux promesses non tenues concernant la prise en charge concrète de leurs doléances, des dizaines d'habitants de la localité Akhnaq, dans la commune de Seddouk, à 70 km du chef-lieu de wilaya, n'ont pas trouvé mieux, hier, que de fermer un chantier de l'entreprise chinoise en charge de la réalisation de la pénétrante autoroutière. Les revendications soulevées par les protestataires sont liées à l'amélioration de leur cadre de vie. Il s'agit, essentiellement, du revêtement et de l'élargissement d'une route donnant accès à leur village, et une meilleure distribution de l'eau potable vers les foyers. «Le 30 mars dernier, nous nous sommes réunis avec les directeurs exécutifs de la wilaya, et le wali nous a promis de prendre en considération nos doléances dans un délai de 30 jours. Cinq mois après, rien n'a été fait», tempête l'un des habitants d'Akhnaq. Le directeur de l'hydraulique aurait promis aux citoyens de ce village la réalisation d'un château d'eau pour améliorer leur alimentation en eau potable, selon la même source. Mais, ce ne sont que des promesses sans lendemain, a-t-on déploré. A cela, s'ajoute le projet du raccordement de la région au réseau de la fibre optique qui peine à démarrer. Par ailleurs, le wali de Béjaïa a effectué, hier, une visite de travail et d'inspection au chantier de la pénétrante autoroutière pour exhorter l'entreprise chinoise à mettre les bouchées doubles pour rattraper le retard enregistré. Pour rappel, Ouled Salah Zitouni avait annoncé la date historique du 20 Août pour livrer une partie du projet, soit le tronçon allant d'Ighzer Amokrane à Ahnif, dans la wilaya de Bouira. Toutefois, la réception de ce tronçon a été reportée à une date ultérieure, au grand dam de la population locale, qui attend impatiemment la mise en service de cette pénétrante autoroutière.