Le ministère du Commerce a réagi, hier, sur l'affaire des deux conteneurs de pièces détachées pour véhicules qui ont été débloqués «de manière illégale» au port d'Alger. Ce dernier a précisé, dans un communiqué, que ses structures ont toujours travaillé en parfaite coordination avec les différents services de sécurité et strictement appliqué la loi. «Le ministère du Commerce travaille en permanence en coordination continue avec les différents services chargés de la protection de l'économie nationale, à travers l'application stricte de la loi et en informant automatiquement les parties judiciaires concernées, lorsqu'on découvre un dépassement ou une fraude», a souligné le ministère du Commerce dans son document, en guise de réponse à certains «commentaires de la presse nationale» sur la nécessité d'informer les autorités judiciaires compétentes, quand il s'agit de cas de fraude et actes portant atteinte à l'économie nationale. Revenant sur l'affaire des deux conteneurs de pièces détachées pour véhicules qui a défrayé la chronique, le département de Belaïb insiste, dans son communiqué, sur le fait que «le ministère du Commerce, en coordination avec les services de sécurité et de la douane, a réagi avec rigueur et a pu récupérer les deux cargaisons». A cette précision, le communiqué conclut que «les personnes impliquées dans l'affaire ont été mises en détention, sauf l'une d'elles qui a fui le pays» et que même une plainte a été déposée «au niveau du tribunal en octobre 2015». Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a déclaré, jeudi à Alger, que «les portes des parquets sont ouvertes à tous ceux qui ont des dossiers sur la corruption pour aider la justice et la société à la combattre». A une question orale d'un membre de l'Assemblée populaire nationale (APN), Tayeb Louh a répondu que «le code de procédure pénal est clair sur le rôle des parquets dans la lutte contre la corruption et leurs portes sont ouvertes à tous ceux qui ont des dossiers sur la corruption», ajoutant : «Nous sommes en train de construire une justice forte, conformément aux orientations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika».