Des discussions sont menées au niveau des ministères de l'Energie et de l'Industrie et des Mines pour réaliser une nouvelle dynamique énergétique. Le directeur de la promotion des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique au ministère de l'Energie, Rachedi Menadi, a affirmé hier à la Chaîne III, qu'une stratégie d'intégration nationale avec des objectifs précis a été élaborée. «Ce programme sera réalisé avec de grandes capacités afin d'attirer les investisseurs potentiels comme partenaires», a-t-il indiqué. Menadi affirme que «l'Algérie ne peut pas attirer les investisseurs avec des centrales de 40 et 50 mégawatts. Pour les toucher, il faut dépasser les 1000 et 2000 mégawatts», a-t-il plaidé. L'invité de la radio a ajouté que tous les investisseurs sont invités pour la mise en œuvre du Programme national des énergies renouvelables (Pner), qui sera lancé avant la fin de l'année en cours. «Le Pner, adopté en Conseil des ministres en mai 2015, prévoit une production, d'ici à 2030, de 22 000 MW d'électricité de sources renouvelables, notamment solaire et éolienne, destinée au marché intérieur, en plus de 10 000 MW supplémentaires à exporter». «Ce qui devra correspondre à 27% de la production globale d'électricité d'ici à 2030 et au double de la capacité actuelle du parc national de production d'électricité», a-t-il affirmé. Concernant le Programme national de développement des énergies renouvelables (ER), le même responsable a affirmé que l'objectif est de ramener un taux de production d'énergie issue des ER à 30% d'ici à 2030. «Cela dépendra de la capacité industrielle et de l'intégration nationale qu'on devrait mettre en place», dit-il.