C'est à un système de pointage qui ne dit pas son nom auquel sont soumis quotidiennement les correspondants de la presse locale à Sétif. Effet, la vulgarisation de l'information en direction de l'ensemble des représentants de la presse est assurée par la cellule de communication, un siège ouvert au niveau de la wilaya, à l'effet d'informer les représentants de la presse. C'est ainsi qu'il apparaît ces derniers temps que l'invitation des journalistes aux évènements au programme de la wilaya n'est réservée qu'à un public restreint, celui représenté par ceux qui répondent présents sur les lieux ou ceux qui comptent parmi la population des «privilégiés» de la cellule de communication de la wilaya de Sétif, à savoir certains organes de la presse nationale et, évidemment, la radio locale. Une mesure qui sanctionne le reste des journalistes du droit à l'information. Les absents ont toujours tort, dira le dicton, car en matière de diffusion de l'information, c'est avant tout le lectorat qui subit la pire des sanctions du droit à l'information par la mesure de la marginalisation.