En prévision de la tenue du Salon international de l'agriculture, production et technologies végétales Siafil-Filaha, placé sous le haut patronage du ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, les organisateurs de cet événement, qui s'étalera sur quatre jours , et ce, à partir du 14 novembre, à Alger, ont animé hier au siège d'Algex une rencontre avec la presse où ils ont mis en exergue les différents chapitres qui seront à l'ordre du jour de ce forum, organisé sous la houlette de la fondation Filaha-Innove, qui est une institution issue du groupe de réflexion Filaha-Innove mise en œuvre en 2007, dont cette dernière veut apporter une certaine dynamique au programme du renouveau de l'économie rurale. De plus, elle vise la concrétisation d'une organisation interprofessionnelle pour les diverses filières agricoles. Pour l'édition de cette année, il est attendu la participation de plus de 200 exposants représentant une vingtaine de pays. Quant au nombre de visiteurs, les animateurs de ce salon s'attendent à atteindre le seuil de 15 000 visiteurs professionnels, et ce, durant les quatre jours. S'agissant des thèmes qui seront débattus, le Siafil-Filaha 2009 concentrera ses efforts sur la vulgarisation des produits phytosanitaires ainsi que les engrais pour la protection des plantes et la fertilisation raisonnée. Mais il est à retenir que salon est considéré comme l'outil parfait pour assurer l'accompagnement des différents opérateurs de la filière dans leur phase de développement à caractère international dans un marché algérien à fort potentiel dans le domaine agricole. Parmi les perspectives que s'est fixé ce forum, celle de contribuer à sa manière à booster le secteur agricole en Algérie en mettant en œuvre des mécanismes techniques de communication reconnus par le monde afin de permettre aux entreprises ainsi qu'aux universités, notamment les chercheurs, d'échanger les expériences dans ce domaine, tout en insistant sur l'aspect de la croissance de la propagation du réflexe communicatif afin d'obtenir une participation optimale à l'entrée en vigueur du programme du renouveau de l'économie agricole et le renouveau rural, lancé par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural. Sur cette édition, Amine Bensemane, président de la fondation Filaha-Innove, dira : «Le but de cette action est d'interprofessionnaliser le secteur et surtout de mettre en œuvre une synergie entre les producteurs et toutes les parties prenantes du secteur agricole.» Les spécialistes remettent en cause la faiblesse de la productivité Outre le salon, les différents spécialistes qui ont pris part à cette rencontre remettront en cause la faiblesse de la production en matière d'oléiculture. Comme l'a souligné le docteur Nouad, «la consommation de l'huile d'olive est actuellement de 1,3 kg, soit un taux de 3%, alors qu'il faut en moyenne pas moins de 13 kg, qui représentent 33%», tout en précisant que, «pour cette année, on s'attend à une grande production d'huile d'olive, qui avoisinerait les 49 000 tonnes, mais qui reste insuffisante. Il faudra redoubler cette production, surtout quand on sait que le pays, après avoir intégré la zone arabe de libre-échange (Zale), compte dans l'avenir faire partie de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Donc, il est impératif de faire davantage d'efforts pour booster cet aspect». Toutefois, si l'intervenant insiste sur ce point c'est essentiellement dans l'optique de faire réduire le prix de l'huile d'olive, qui est vendue à partir de 350 DA/litre, alors que son tarif initial ne devrait pas dépasser les 220 DA le litre.