Les adjoints de l'éducation ont organisé hier un sit-in devant la direction de l'éducation. Plus de 50 personnes y ont participé. Les adjoints de l'éducation présents sur les lieux nous ont expliqué qu'ils en sont à leur troisième semaine de grève et qu'ils comptent poursuivre leur mouvement quoi qu'il en coûte. C'est pour la première fois qu'ils recourent à ce genre d'action, expliquent-ils, afin de sensibiliser l'opinion sur leurs problèmes professionnels et mettre en garde les responsables du ministère de l'Education qui continuent à ignorer leurs revendications légitimes. Selon quelques grévistes, «la grève est l'unique moyen dont nous disposons et qui peut nous permettre d'arracher nos droits socioprofessionnels». Ils confirment que l'action initiée par la coordination a mobilisé la majorité des travailleurs. «Ce mouvement va nous permettre d'obtenir nos droits. On est à la troisième semaine de protestation et on tient à poursuivre le mouvement jusqu'au bout si les responsables du ministère de l'Education ne prennent pas en charge nos revendications socioprofessionnelles.» Les adjoints de l'éducation réclament notamment la révision de la classification, ils exigent d'être classés à la catégorie 10 au lieu de la 7 qui leur a été accordée à la faveur de la nouvelle grille des salaires applicable ce mois. Ils exigent également la consécration de leur droit à postuler pour le poste de surveillant général sans oublier la détermination de leur situation concernant l'obligation à assurer les permanences durant les vacances scolaires. «Des revendications purement socioprofessionnelles qu'on réclame et que le ministère de l'Education n'a pas pris en considération», concluent nos interlocuteurs.