En grève depuis plus de 10 jours, les adjoints de l'éducation ont décidé de durcir leur mouvement de contestation. Ils s'apprêtent à organiser, aujourd'hui, des sit-in de protestation devant les directions de l'éducation à travers le territoire national. C'est ce qu'a annoncé, hier, le secrétaire général de la Coordination des adjoints de l'éducation, Mourad Fertaki : « Nous allons recourir, pour la première fois, à ce genre d'action pour dénoncer l'attitude des responsables du ministère de l'Education qui nous tournent le dos. » Selon lui, l'action initiée par la coordination a mobilisé la majorité des travailleurs : « Le taux de suivi de la grève s'élève à 76%. A Alger, les travailleurs des plus grands lycées ont rejoint notre mouvement depuis le début de la semaine. » Ce mouvement, ajoute-t-il, « sera reconduit pour une troisième semaine consécutive si les responsables du secteur n'acceptent pas de relancer le dialogue en vue de satisfaire les revendications socioprofessionnelles » des travailleurs. Des revendications qui portent sur trois points essentiels. Il s'agit, en premier lieu, de la révision de la classification des adjoints de l'éducation en les mettant à la catégorie 10 au lieu de la 7, qui leur a été accordée à la faveur de la nouvelle grille des salaires. Les adjoints de l'éducation exigent aussi la consécration de leur droit à accéder au poste de conseiller de l'éducation et la définition de leurs tâches.