Les marges commerciales prélevées par la Banque nationale d'Algérie (BNA) sur toute opération bancaire de Sonelgaz sont revues à la baisse à travers le territoire national. Vu le volume de nos opérations auprès de la BNA, nous avons négocié les conditions qui portent en fait sur les commissions prélevées en fonction des montants, des délais de traitement et autres avantages», a précisé Abdelkader Choual, directeur financier du Groupe Sonelgaz, qui relève qu'il s'agit des opérations d'investissement, des opérations d'exploitation de chèques et de paiement des salaires. Les conditions de prélèvement, soit la fourchette des marges commerciales prélevées par les banques, sont fixées selon par la Banque d'Algérie. Cela a été décidé dans le cadre d'une convention signée jeudi à Alger entre les deux parties. «Les commissions se situent dans la partie basse de la fourchette fixée par la Banque d'Algérie pour toutes les opérations de Sonelgaz», indiquent-ils, en notant que cette convention «réglemente l'ensemble des opérations des 35 entreprises du Groupe». De plus, la convention définit les modalités spécifiques de fonctionnement des comptes courants bancaires «Recettes» et «Dépenses» de Sonelgaz ouverts auprès de la BNA et énumère les droits et obligations réciproques de chacune des parties. Actuellement, l'entreprise publique possède 500 comptes domiciliés dans différentes banques. A ce sujet, M. Choual a expliqué que Sonelgaz «possède des unités décentralisées qui reçoivent de l'argent des clients ayant payé leurs factures sur des comptes dont les conditions de fonctionnement seront régies désormais par cette convention». De son côté, le PDG de Sonelgaz, Noureddine Boutarfa, a annoncé à cette occasion que le groupe passera à 36 filiales prochainement, avec le transfert de la société AMC d'El Eulma, spécialisée dans la fabrication des appareils de mesure et de comptage. Pour ce qui est des projets de centrales électriques, les appels d'offres seront lancées au cours de l'année pour celles de F'kirina (Oum El Bouaghi), de Aïn Djasser (Batna), de Messerghine (Oran), de Rass Djinet (Boumerdès) et de Jijel. D'ici 2015, près de 3000 MW de nouvelles capacités seront mis sur le réseau. Les niveaux de financement attendus pour couvrir les coûts de l'investissements à réaliser durant la période 2010 et 2015 s'élèvent à près de 1800 milliards de dinars, dont 300 milliards pour la production d'électricité. A ce jour, la BNA a consenti des prêts de près de 400 milliards de dinars pour Sonelgaz et ses filiales.