La nouvelle Agence nationale d'intermédiation et de régulation foncière (Aniref) est appelée à créer des zones industrielles modernes dotées des services d'appui aux unités industrielles. C'est la recommandation exprimée jeudi par le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, Mohamed Benmeradi, qui a reçu la directrice générale de cet établissement, Hassiba Mokraoui. Selon un communiqué de presse du ministère, M. Benmeradi s'est enquis, principalement, des actions entreprises par les structures centrales et les dix directions régionales de l'agence. Il s'agit, notamment, de la récupération respectivement des actifs résiduels et des opérations de mise en produit de ces actifs (enchères dans 22 wilayas) et des actifs excédentaires estimés à 600 hectares en vue de développer l'offre foncière dans le pays, note le ministère. Après avoir rappelé l'importance de la mission principale de l'Aniref en matière de promotion foncière, à savoir la création de nouveaux espaces destinés à répondre aux besoins des investisseurs et la régulation du marché du foncier industriel, M. Benmeradi a exhorté l'Aniref à créer «des zones industrielles modernes dotées des services d'appui aux unités industrielles». L'objectif de ces actions, explique la même source, est de «faciliter le fonctionnement des zones industrielles et de résoudre les divers problèmes qui ont entravé, jusque-là, les zones industrielles et d'activités à travers le territoire national». Gérant plus de 720 actifs d'une superficie globale de 600 hectares pour le compte des Domaines publics, l'Aniref a déjà mis en concession 81 hectares sur les 115 mis sur le marché depuis septembre 2009, soit un taux de 70%. D'un montant global dépassant les dix (10) milliards de dinars, les projets d'investissements qui seront réalisés sur ces 81 hectares d'actifs mis en concession prévoient la création de plus 4800 emplois. Le nouveau ministre connaît bien ce domaine, étant donné son expérience dans la gestion du foncier au sein des Domaines. La mission confiée à l'Aniref se trouve également exprimée par les opérateurs économiques à maintes reprises. Il faut signaler que les zones industrielles algériennes ne disposent pas encore d'écoles, de centres de santé, de crèches, d'hôtels, de lieux de sport et de supérettes pour permettre aux travailleurs d'évoluer dans des conditions acceptables. La plupart ne sont pas également desservies par les moyens de transport tels que les trains et les bus des entreprises publiques. Les salariés évoluant dans ces zones sont coupés du monde extérieur.