La chambre pénale près la cour d'Alger a traité, jeudi, une affaire de destruction de biens d'autrui et de vol. Les 3 inculpés, détenus, et leurs nombreux complices, dont certains ne se sont pas présentés à l'audience, sont accusés d'association de groupe de malfaiteurs, de cambriolage d'une demeure située au centre familial de Ben Aknoun et appartenant à un cadre de l'Etat. Les mis en cause ont utilisé une échelle qu'ils ont trouvée dans le jardin de la victime pour accéder au toit du chalet. Ils ont ensuite cassé les tuiles pour pénétrer à l'intérieur de sa maison. Ils ont volé 4 PC portables, 5 téléphones portables et des billets de banque en dinars et en devises. La victime était en compagnie de sa famille en train de passer des vacances, et les accusés en ont profité de l'occasion pour commettre leur crime. Il faut signaler que les détenus sont des voisins de la victime et ils ont bien planifié avant de passer à l'acte. Lors de l'audience, les 3 détenus ont nié les faits. Les non-détenus présents à l'audience, une jeune fille et deux jeunes hommes, chez qui les objets volés ont été retrouvés, ont déclaré qu'ils n'ont pas caché les objets. Selon eux, ils les ont achetés chez les détenus à des prix abordables. La jeune fille a déclaré qu'elle a acheté 3 téléphones portables de luxe de l'un des accusés. Ce dernier est son camarade de classe au centre de formation. Les autres accusés inculpés de recel ont également déclaré avoir acheté les objets en tant qu'«occasion» et qu'ils ne savaient pas qu'ils étaient volés. La partie civile a demandé une indemnité concernant l'atteinte aux biens d'autrui et des objets volés. Le parquet a requis une peine de 5 ans de prison ferme pour les détenus et 3 ans de prison ferme pour les complices. Le verdict sera prononcé incessamment.