Les victimes des incendies qui se sont déclarés durant les années précédentes, notamment ceux des années 2007 et 2008, ont été les principaux destinataires de cet appel du directeur des forêts de la wilaya. Il a exhorté jeudi les riverains des forêts et autres exploitants agricoles à «souscrire à une assurance contre les risques d'incendies afin de prétendre à d'éventuelles indemnisations de biens par des organismes d'assurance nantis de fonds à cet effet». «Seuls les biens assurés sont indemnisables, d'où l'intérêt qu'ont ces citoyens à souscrire une police couvrant les sinistres provoqués par les incendies», a indiqué le chargé de la faune et de la flore au niveau de l'administration des forêts, expliquant que «les indemnisations par l'Etat ne sont pas systématiques, mais concernent des cas exceptionnels de sinistres déclarés comme tels, après évaluation des dégâts par des instances habilitées pour ce faire». Le responsable a insisté sur «la nécessité de sa mise en œuvre dans l'intérêt des souscripteurs de ce type d'assurance, laquelle induit, indirectement, l'effet de préservation du patrimoine forestier par le biais d'une clause incluse dans le contrat d'assurance faisant obligation au contractant d'entretenir ses biens (exploitations agricoles, arboriculture et élevage)». Il est à rappeler qu'une superficie de 2276 ha de couvert végétal, dont 490 ha de forêts, a été la proie des flammes durant la période allant de juin à fin septembre dernier, durant laquelle il a été enregistré un total de 326 incendies qui ont également occasionné une perte de 223,8 ha de plantations arboricoles peuplées par environ 9000 oliviers et figuiers et un millier de divers arbres fruitiers. La direction des forêts devait également recommander au monde agricole de s'abstenir d'incinérer des rémanents et autres chaumes, opération pratiquée dans le but de fertilisation des sols ou de régénération des parcours. Des opérations entrant dans le cadre des écobuages et l'entretien des champs, dont notamment les oliveraies.