La reprise ou la poursuite d'une activité physique bien souvent s'accompagne de courbatures, de crampes souvent douloureuses et dont nous croyons, à tort, qu'elles sont le résultat naturel de l'effort. A tort, car ces petites misères ne relèvent pas de la fatalité. Conseils pour prévenir ou atténuer ces désagréments. Souvent même de vous en débarrasser ! D'un point de vue sémantique, la crampe est une contraction très importante et surtout involontaire du muscle. Il est tétanisé. Quant à la courbature, elle est le fait de microlésions des fibres musculaires. Elle est caractérisée par des douleurs qui surviennent entre 24h et 48h après un effort, et qui signent, en fait, la reconstruction du muscle. Les crampes comme les courbatures seront d'autant mieux combattues que vos muscles seront bien hydratés. Avant et pendant l'effort donc, buvez car l'hydratation, c'est le maître mot. Elle augmente l'excitabilité musculaire, ce qui favorise les crampes mais aussi, des désordres ioniques : perte de magnésium, de potassium, etc. Buvez donc et ne présumez pas de vos forces. Rien ne remplace une préparation physique progressive et un échauffement bien menés. Autrement dit, écoutez votre corps, faites en fonction de vos capacités physiques du moment. Les courbatures, par exemple, sont d'autant plus douloureuses que l'effort a été violent et que le sujet manque de préparation. Pour prévenir ou atténuer les bobos musculaires, veillez aussi à votre alimentation. Elle doit être pauvre en protéines animales, riche en féculents, en fruits et en légumes. Un dernier tuyau. Les sports les moins pourvoyeurs de crampes et de courbatures sont la natation et le vélo, des disciplines dites «portées». Contrairement à la course à pied, au tennis ou au football, elles sont économes en blocages et autres percussions, qui nuisent aux muscles. C'est bon à savoir, non ?