Bonne nouvelle pour les usagers de la RN30 qui souffrent le martyre à cause de l'état du tronçon qui va de Thiniri vers Igran Guili sur une longueur de deux kilomètres. Ce tronçon va bénéficier d'un projet de revêtement en béton bitumeux une fois l'entreprise réalisatrice retenue. C'est donc un ouf de soulagement pour les habitants de Mechtras, cette commune du sud de Tizi Ouzou qui veut, à l'instar des autres localités, rattraper le temps perdu. Si ce tronçon de route est appelé à connaître la fin d'une situation bien délicate pour ses usagers, d'autres routes restent dans un état lamentable et a même été à l'origine de la grogne des habitants. C'était le cas il y a quelques jours à Bouzeguène où les habitants de quatre villages, à savoir Aït El Karne, Aït Saïd, Ibouyisfene et Ibekarène ont procédé à la fermeture de pas moins de quatre institutions pour justement réclamer l'amélioration de leurs conditions. Revendications dans lesquelles ils ont intégré la réfection de la route qui traverse ces quatre villages. Il faudrait toutefois se rendre à l'évidence que le revêtement de ce tronçon de la RN30 n'est pas synonyme de la fin de la souffrance des habitants de cette partie de la wilaya de Tizi Ouzou. En effet, beaucoup reste à faire dans cette partie pour parler d'un réseau routier digne de ce nom. Les principaux axes routiers sont dans un état à la limite de l'impraticable. Le CW147 considéré comme l'un des plus importants axes routiers de la wilaya de Tizi Ouzou, car reliant la capitale du Djurdjura à plusieurs localités sud de la wilaya dont Betrouna, Maâtkas, Souk El Tenine et Mechtras, se trouve dans un état qui laisse sérieusement à désirer. Déjà très étroit, très escarpé et dangereux de par ses innombrables virages, il est parsemé de nids-de-poule et souffre de manque de drainage des eaux pluviales. Même les routes nationales ne sont pas épargnées par la dégradation à l'instar de la RN30, particulièrement au niveau des chefs-lieux communaux comme c'est le cas à Boghni, Mechtras, Tizi n'tleta, où elle est détériorée. Pour les chemins qui traversent cette partie de la wilaya comme les CW147, 102, 128, 228, la RN30, les habitants souhaitent leur viabilisation rapide et leur entretien. Aux autres coins de la wilaya, la situation n'est pas plus reluisante. La RN7, axe qui décrit une boucle sur les 3/4 de la wilaya de Tizi Ouzou et long de 117 kilomètres (elle assure la liaison entre le massif côtier et le sud et l'est de la wilaya et désenclave l'arrière-pays compris entre Azazga, Fréha et Aghribs et enfin le Djurdjura à la limite du massif kabyle), se trouve dans un état lamentable. Idem pour le CW37 qui relie la ville des Genêts à la ville côtière de Tigzirt qui est très dégradé sur un tronçon de près de 9 kilomètres, soit sur la proportion qui relie le chef-lieu de la commune de Boudjima jusqu'au village El Kelaâ dans la commune de Tigzirt et qui croise la RN71. A Timizart, dans la daïra d'Ouaguenoun, c'est carrément l'ensemble du réseau routier qui est impraticable. En plus du chemin qui traverse le chef-lieu communal, celui allant d'Amiès, jusqu'à Laâzib, Igounane et At Ouadhour, en allant vers le nouveau CEM d'Azrou, sur une distance de plus de 5 km, est complètement défoncé.