Les autorités françaises ont recommandé à 30.000 femmes de se faire retirer leurs prothèses mammaires de marque PIP, implants français vendus dans 65 pays et interdits en Amérique du Sud, après que des cas de cancers ont été signalés chez huit d'entre elles, sans qu'un lien de causalité n'ait été cependant établi. L'organisation policière internationale Interpol a indiqué sur son site avoir émis une "notice rouge" pour demander à ses pays membres l'arrestation de Jean-Claude Mas, le fondateur de la société PIP (Poly Implant Prothèse), de 72 ans, recherché par le Costa Rica pour des atteintes à "la vie et la santé". Les autorités françaises "à titre préventif et sans caractère d'urgence souhaitent que l'explantation des prothèses, même sans signe clinique de détérioration de l'implant, soit proposée aux femmes concernées", a indiqué le ministère de la Santé.