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«L'utilisation de la force n'influera pas positivement sur la situation au Mali» Ramtane Lamamra, commissaire à la paix et à la sécurité de l'Union africaine
Le recours à la force au Mali n'est pas considéré comme étant susceptible d'influencer positivement sur l'évolution de la situation dans ce pays, a indiqué hier à Addis-Abeba, le Commissaire à la paix et à la sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA), Ramtane Lamamra, cité par l'APS. «Au Mali, la situation est complexe et le recours à la force n'est pas du tout confirmé ou considéré comme étant susceptible d'influencer positivement l'évolution de la situation», a indiqué M. Lamamra dans une déclaration à la presse internationale. Il s'exprimait à la veille de la 19e Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA, prévue les 15 et 16 juillet 2012 à Addis-Abeba. Interrogé sur une éventuelle «intervention militaire» dont la presse internationale fait écho, consécutivement à des déclarations de diplomates, M. Lamamra a fait observer que «ces propos doivent être mis dans leurs contextes». «L'urgence aujourd'hui au Mali est de mettre en place un gouvernement représentatif et inclusif à Bamako, en mesure de représenter la souveraineté nationale et de prendre des dispositions afin que durant la période transitoire d'une année, il puisse y avoir un calendrier électoral et éventuellement des amendements à la Constitution», a-t-il encore expliqué. Il a fait savoir à cet effet qu'une Chambre haute qui représente le territoire (la Chambre basse représentant la population) a été envisagée, il y a quelques mois au Mali, ce qui est perçu, a-t-il expliqué, comme un moyen de veiller à ce qu'un certain nombre de citoyens du Nord du Mali aient le sentiment que leur «marginalisation» puisse être dissipée par une nouvelle organisation des pouvoirs publics et une participation accrue à la gestion des affaires de la nation et de la collectivité.