L'association des parents d'élèves de l'école nouvelle Rabah-Toubal de la commune de Draâ Ben Khedda (DBK) à Tizi Ouzou, a «dénoncé», dans une déclaration rendue publique hier, ce qu'elle a qualifié de «désinvolture, irresponsabilité, insouciance et fuite en avant» des responsables devant les problèmes que vivent leurs enfants au sein de cette école primaire. «Le président de l'APC, le chef de daïra, la Direction de l'éducation de la wilaya de Tizi Ouzou sont restés de marbre, sourds, insensibles et indolents devant les doléances portées et soulevées à leur connaissance», lit-on dans la même déclaration dont une copie a été transmise à notre rédaction. Cette montée au créneau des parents d'élèves intervient cinq mois après qu'un courrier a été adressé au P/APC de DBK, où ils ont soulevé un certain nombre de problèmes que vit la même école. Dans ce document, les expéditeurs notent «l'inexistence d'une cantine scolaire, les coupures répétitives du courant électrique, la défectuosité des sanitaires avec ce que cela implique comme risque de maladies à transmission hydrique» ainsi que «le manque de moyens pédagogiques». Ce n'est pas tout ! A l'extérieur de l'école, les parents d'élèves parlent du danger qui «guette leurs enfants quotidiennement du fait de l'absence de ralentisseurs aux alentours de cet établissement». «Stationnement gênant de véhicules lourds aux abords de l'école» et «le dépôt de sable et autre agrégats devant le portail de l'école», sont deux autres soucis cités par les plaignants. Pour y faire face, les parents d'élèves ont suggéré une «extension de l'école dans les plus brefs délais». Cela «réglera», disent-ils, la surcharge des classes et le «recours à la double vacation». Pour rappel, les parents d'élèves avaient menacé, au mois de mars dernier, de retenir leurs enfants au cas où l'administration de l'école et les autorités locales ne répondent pas favorablement à leurs doléances. Depuis, la situation au sein de l'école demeure la même. C'est pourquoi les rédacteurs du document accusent les responsables –cités en haut–, de «gérer leurs propre carrière», faisant du devenir des élèves «le dernier de leur souc». Enfin, les parents d'élèves «se réservent tous les droits d'entreprendre toute action afin de résoudre le problème».