Le président français, François Hollande, a déclaré mardi soir à Paris que le voyage qu'il entend effectuer en Algérie est «attendu et espéré» tant du côté français que du côté algérien comme un «grand moment». «La visite en Algérie est attendue et espérée et du côté français et du côté algérien comme un grand moment, compte tenu de la relation que nous avons à la fois entre nos deux pays et entre le président algérien et le président français», a déclaré le chef de l'Etat français lors d'une conférence de presse à l'Elysée. Il a également indiqué que la France et l'Algérie préparent «avec beaucoup de soin cette visite», ajoutant que celle-ci «intéresse nos deux pays, les Algériens qui vivent France ainsi que les Algériens qui veulent venir en France et qui ne peuvent pas, parce qu'il y a des règles. Cette visite intéresse aussi l'avenir et l'histoire et doit servir à bâtir l'avenir et non pas à l'empêcher». «Nous aurons donc à nouer une relation dont nous savons qu'elle est forcément particulière avec l'Algérie, afin que nous puissions enfin dépasser, surpasser tout ce qui est douloureux, avec des mémoires qui sont encore blessées, de manière à ce que nous puissions nous tourner résolument vers l'avenir», a indiqué François Hollande. Il y a, a-t-il dit, des «potentialités énormes» entre les deux pays pour le développement économique et culturel, a-t-il ajouté. La France n'interviendra pas au Mali Le président français François Hollande a écarté également toute intervention militaire de son pays au Mali. «Il n'a jamais été question d'intervenir (au Mali) à la place des Africains ; la France et l'Europe feront en sorte de soutenir logistiquement, avec aussi de la formation, la préparation de la Cédéao à intervenir, mais en aucun cas, la France n'interviendra elle-même au Mali», a-t-il déclaré lors de cette conférence de presse à l'Elysée.