C'est désormais officiel, Amar Brahmia est bien le président du CSA-Mouloudia Club d'Alger. Le dernier doute qui subsistait au sujet de cette nomination a été levé en fin de semaine dernière, l'intéressé ayant reçu de la part de l'administration algérienne l'agrément qui fait de lui, d'une manière légale, le responsable du club amateur en question. Grâce au document qu'il détient, Amar Brahmia et les membres du bureau directeur pourront prendre possession des locaux du siège du club situés dans la villa de Cheraga. «Je n'avais aucun doute sur la tournure des évènements, nous a dit Brahmia lorsque nous l'avons contacté hier matin. Toute notre démarche s'est inscrite dans la légalité et des textes qui régissent le sport algérien. Nous allons nous installer au niveau de la villa de Cheraga pour poursuivre le travail que nous avons entrepris, à savoir refaire du Mouloudia d'Alger le grand club omnisport qu'il était.» Quand il nous a répondu au téléphone, le président du MCA se trouvait à Tikjda pour s'enquérir des conditions d'hébergement et de travail des athlètes mouloudéens qui y sont en stage de préparation en altitude.C'est donc une histoire qui se termine et il était temps. Effectivement, trop d'encre a coulé au sujet de cette direction du CSA- MCA quand on sait que ceux qui étaient à ses commandes précédemment ont tout fait pour barrer la route aux nouveaux venus. Mais leur action n'a presque jamais été entreprise suivant la règlementation en vigueur. Pour exemple, il faut savoir que jusqu'au jour d'aujourd'hui la DJS d'Alger attend toujours le bilan financier de l'équipe qui était précédemment en place certifié par un commissaire aux comptes. Cet agrément dont jouit maintenant Amar Brahmia va pouvoir lui servir pour entreprendre une action en justice afin de récupérer au nom du CSA le million de dinars dont se sont servis les anciens dirigeants du CSA pour siéger, au titre d'actionnaires, dans le conseil d'administration de la SSPA-MCA. On a appris à ce sujet que deux de ces membres (Gaceb et Longar) ont décidé de rendre leurs actions au CSA-MCA. La Sonatrach, qui se propose d'investir dans la SSPA en achetant la majorité des actions de son capital, va devoir se tourner vers la direction officielle du CSA pour négocier. Autant dire que les choses semblent revenir à la normalité au sein du vieux club algérois et que ceux qui s'agitent pour espérer y rester vont devoir revoir leur copie. Ils ont bien essayé récemment de forcer la décision en leur faveur en jouant sur un document signé par de prétendus membre fondateurs du club (???), des membres qui ont demandé à tenir une assemblée générale extraordinaire qui leur a été refusée par l'administration algérienne.