Maître Chems-Eddine Hafiz a déclaré hier que le Barreau de Paris vient de se doter d'une commission juridique internationale «Paris-Alger», dédiée à la pratique des relations internationales et bilatérales. L'avocat franco-algérien a souhaité, avec l'implication «positive» des services de l'Ordre des avocats du Barreau de Paris, que cette commission ouverte «Paris - Alger» intensifiera les échanges entre les deux rives de la Méditerranée «dans tous les domaines du droit». «La commission organisera des réunions, des colloques et autres travaux ouverts à tous les avocats, qu'ils soient inscrits au Barreau de Paris ou dans d'autres barreaux, mais également à l'ensemble des acteurs de la société civile qui s'intéressent aux relations bilatérales entre la France et l'Algérie, à savoir les chefs d'entreprise, experts comptables, économistes, financiers, magistrats, juristes, universitaires, étudiants, etc.», a-t-il expliqué à l'APS. Mise sur pied par Mme le bâtonnier Christiane Féral-Schuhl, du barreau de Paris, cette commission est la 18e du genre au Barreau de Paris qui compte aussi des commissions thématiques ayant en charge l'étude des différentes spécialités du droit. La commission ouverte Paris-Alger est la première du genre entre un pays du Maghreb et le barreau de la capitale française, qui dispose d'une commission Maghreb regroupant les avocats ayant des «affinités, des relations d'affaires ou d'influence» avec les confrères du Maroc,de l'Algérie et de la Tunisie. Quatre barreaux d'Algérie (Alger, Constantine, Oran et Tlemcen) sont, depuis des années, jumelés avec des institutions similaires en France, dont celui de Paris, ce dernier étant lié à la fois à Alger, mais aussi à ceux de Marseille et de Montpellier.