La JSK est tombée de haut, jeudi. Depuis quelque temps, cette formation semblait avoir retrouvé son allant et entamait une poursuite derrière le leader, l'USMA, sur lequel elle ne comptait plus que quatre points de retard avant le match de cette 24e journée. Mais le CRB est venu briser son rêve, celui qui la voyait coiffer l'USMA et reconquérir un titre de champion qu'elle n'a plus remporté depuis belle lurette. Ce qu'il convient de dire, c'est que la JSK ne s'est pas gênée pour dominer ce match disputé sur le terrain neutre de Bordj Ménaïel pour les raisons que l'on sait. Face à un CRB recroquevillé sur lui-même, elle a su mener les débats, mais d'une manière pas tellement tranchante. En outre, la JSK a eu le malheur de tomber sur un Ould Mata en état de grâce. C'est peu de dire que le gardien du CRB a été pour beaucoup dans la victoire de son équipe. Il a été le rempart contre lequel sont venues buter toutes les attaques des Canaris avec, comme point d'orgue, cette action de la 74' qui le vit repousser une reprise à bout portant de Ghazi, puis s'interposer avec réussite sur une autre reprise, celle-là de Saïb, pour mettre le ballon en corner. Le Chabab, qui n'avait que rarement atteint le périmètre de Gaouaoui, se montra deux minutes plus tard à l'occasion d'une offensive qui le vit obtenir un corner. Sur ce dernier, joué par Boukessassa, la balle parvint à Rouaïghia, qui venait à peine de rentrer en jeu (remplaçant de Mezouar). L'erreur des défenseurs de la JSK qui ne sortirent pas au-devant du jeune attaquant belouizdadi fut fatale. En effet, Rouaïghia prit tout son temps pour adresser un centre parfait que Boudjakdji reprit victorieusement de la tête devant des défenseurs inertes. Le même Boudjakdji qui, à l'aller, avait été l'auteur, toujours de la tête, du but victorieux du CRB contre cette même équipe de la JSK. La fin du match vit la formation de Kabylie se ruer dans le camp adverse pour sauver ce qui pouvait l'être, mais sans aucune réussite. Et ce fut, au contraire, le CRB qui faillit doubler la mise à l'ultime minute du match, le tir de Talis qui venait de se présenter seul face à Gaouaoui passant, d'un rien, sur le côté.