La sécurisation des frontières entre la Libye et les pays voisins «ne demande pas des accords, mais plutôt une coordination et des mécanismes de travail», a estimé samedi M.Djamel Aïssa, membre du Conseil national de transition libyen (CNT). Dans une déclaration à l'APS, le représentant de Djabal Naffoussa (ouest de Tripoli) au sein du CNT, a affirmé à ce propos qu'«actuellement il y a des groupes de Thowars (révolutionnaires) qui travaillent pour sécuriser les frontières de l'extrême-sud du pays». M.Aïssa a voulu pour preuve, la libération par les Thowars du wali d'Illizi, M.Mohamed Laïd Khelfi, enlevé lundi dernier dans la région de Timarwaline au poste frontalier de Deb Deb (Illizi). Le représentant du CNT a reconnu, d'autre part, la persistance de problèmes sécuritaires dans l'extrême-sud libyen, souhaitant le renforcement de la coopération entre son pays et l'Algérie sur le plan sécuritaire. Il a, par ailleurs, annoncé la signature d'un accord avec l'Italie sur la coopération sécuritaire. En vertu de cet accord, qui sera signé à l'occasion de la visite, entamée ce samedi, en Libye du Premier ministre italien, Mario Monti, l'Italie fournira à la Libye des avions pour la lutte, notamment contre le banditisme, a-t-il dit.