Le directeur général de la Dgsn Le Dgsn annonce un apport de 2103 policiers supplémentaires afin de permettre un bon déroulement de l'opération électorale. Le directeur général de la Dgsn a réuni, hier dans la matinée, les différents cadres de la police de la wilaya de Tizi Ouzou. Abdelghani Hamel a tenu cette réunion avec les chefs des sûretés de daïra, de suretés urbaines, des unités de sécurité ainsi que des unités de la police judiciaire mobile pour veiller au bon déroulement des élections d'aujourd'hui. Le responsable de la police s'était donc rendu à Boukhalfa où est sise la 7e Division de sureté de wilaya pour annoncer des mesures afin d'assurer la bonne organisation de ce corps qui est en charge de la sécurité des bureaux de vote ainsi que toutes les étapes de l'opération électorale. A cet effet, Hamel annoncera, lors du point de presse qu'il a animé à l'issue de sa visite, le renfort de 2103 policiers supplémentaires afin de permettre un bon maillage de l'opération électorale à travers les 67 communes de la wilaya de Tizi-Ouzou. Ce renfort renseigne sur l'importance de cette opération car il s'agit d'une augmentation de moitié du nombre de policiers qui est habituellement de l'ordre de 4488 répartis sur les différents services. Par ailleurs, le Dgsn n'a pas voulu rater l'occasion de sa venue à Tizi Ouzou pour annoncer l'amélioration de la situation sécuritaire dans la wilaya grâce aux efforts des forces de sécurité. L'orateur mettra toutefois un bémol à cet optimisme car selon lui la petite criminalité qui demeure encore active cache l'amélioration apportée par l'action des services de sécurité. Ce genre de banditisme complique la tâche des différentes brigades des services de sécurité agissant sur le terrain. En effet, Abdelghani Hamel avait bien des raisons de mettre un bémol car les populations de la wilaya continuent de souffrir des actions, bien que de moindre persistance, des groupes de malfaiteurs qui essaiment la région. Il y a moins d'une semaine, la commune de Souk El Tenine, située dans la région de Maatkas, a vu un de ses citoyens enlevé par un groupe armé. Il ne sera relâché qu'après une mobilisation des villageois qui ont observé des grèves, des marches afin de signifier leur refus d'abdiquer à ce genre de banditisme. Sur ce chapitre justement, il convient de signaler que malgré la perceptible petite amélioration, les populations locales ont souvent réclamé davantage de sécurité. Le sentiment d'être abandonnés refait surface à chaque enlèvement. Car en effet, ce phénomène a provoqué une véritable colère parmi les citoyens qui constatent, impuissants, que les kidnappings ont atteint un chiffre record de 71 depuis 2005.