L'athlète marocain spécialiste du 1500 m, Amine Laalou, ne participera pas aux JO de Londres, le Comité international olympique (CIO) ayant été alerté par la Fédération international d'athlétisme d'un possible test positif, a-t-on appris vendredi de sources concordantes à Rabat. Une substance interdite aurait été prélevée sur Amine Laalou à l'occasion du meeting de Monaco, 20 juillet, où il avait obtenu la 4e place en 3:30.54, a déclaré une source proche du dossier. «Amine Laalou est soupçonné de dopage, il ne s'alignera pas sur le 1500 m», a confirmé un membre de la délégation marocaine, joint à Londres par téléphone depuis Rabat. «Si ce cas de dopage se confirme, c'est une catastrophe» pour le Maroc, a affirmé le ministre de la Jeunesse et des Sports Mohamed Ouzine. «Si cela s'avère vrai, c'est inadmissible et inacceptable. Cela tombe très mal alors que nous menons une campagne pour la propreté du sport», a-t-il ajouté, promettant «une réaction forte» face au dopage dans le royaume. Amine Laalou est le deuxième athlète marocain à être privé des JO de Londres après Mariem Alaoui Selsouli contrôlée positive à un diurétique en juillet à Paris. Elle était l'une des favorites sur 1500 m. Selon le site internet du quotidien sportif français l'Equipe, Amine Laalou a été contrôlé positif au «furosémide», à l'occasion du meeting de Monaco. «Il s'agit du même produit que celui qui avait conduit sa compatriote Mariem Alaoui Selsouli à être privée de JO», précisait le site vendredi. Le furosémide, un médicament pour traiter l'hypertension artérielle, figure sur la liste des produits interdits en tout temps par le Code mondial antidopage, comme tout diurétique principalement pour ses effets masquants. En accélérant la dilution des substances dopantes dans les urines, les diurétiques peuvent aider à éviter un contrôle positif. Il devait participer à la 2e série du 1500 m, programmée vendredi dans la soirée.