Le phénomène du port d'armes prohibées a atteint des proportions inquiétantes. L'affaire de l'homicide d'un jeune homme dont le corps a été retrouvé le 03 mai 2003 gisant à même le sol et présentant des contusions et traces de violence ainsi que des plaies thoraciques profondes, a connu son épilogue. La police scientifique a identifié le corps comme étant celui du nommé N.A.M., 20 ans sans profession, résidant à Mohammadia à Alger. Dès la découverte du cadavre du jeune homme, la division Est de la sûreté de la wilaya d'Alger relevant de la police judiciaire, a entrepris une série d'investigations qui ont permis l'arrestation de l'auteur. Il s'agit du nommé B.C, alias El Annabi, 26 ans, célibataire, sans profession résidant à Alger. Ce dernier a été placé sous mandat de dépôt par le magistrat instructeur près le tribunal d'El Harrach. Lors de son audition, aucune indication n'a été fournie sur le mobile du crime. Néanmoins, le mis en cause a reconnu son forfait en déclarant qu' à la suite d'une altercation qui a eu lieu dans la soirée du 08 mai 2003 l'opposant à sa victime, il a assené plusieurs coups de couteau mortels à l'aide de son cran d'arrêt. Il est rappelé que le phénomène du port d'armes prohibées a atteint des proportions inquiétantes et ce, malgré les mesures prises par les services de sécurité. Selon les chiffres avancés par ces mêmes services, des centaines de couteaux sont saisies chaque jour et en divers endroits. Par ailleurs, plusieurs corps de personnes sans vie ont été découverts par les services de sécurité. Ces derniers présentent des blessures indiquant des homicides et pour d'autres des suicides. Le nombre important de cadavres découverts ces temps-ci préoccupent les services de sécurité qui mettent les bouchées doubles pour solutionner le phénomène. A titre informatif, les services de la gendarmerie nationale font état de la découverte, le 23 du mois en cours, d'un cadavre enterré dans un champ agricole à Blida. Des découvertes similaires ont lieu tous les jours que Dieu fait.