L'Agence algérienne de promotion du commerce extérieur (Algex) a souligné, vendredi à Alger, la «faible contribution du commerce d'exportation hors hydrocarbures (HHY) aux ressources du pays», tout en relevant la «faiblesse structurelle de ces exportations ainsi que leur taux négligeable» par rapport au total des exportations. Selon Mme Malika Lanad, cadre à Algex, 40% des exportations hors hydrocarbures sont, en fait, des produits de raffinage des hydrocarbures et le reste constitué d'une gamme réduite de produits traditionnels. Pour illustrer cette faiblesse, Mme Lanad a affirmé, au cours d'une communication présentée dans le cadre de la célébration du Cinquantenaire de l'indépendance, que «le taux de couverture des importations par les exportations hors hydrocarbures, en 2011, n'était que de 4,5% contre 4% en 2010.» En revanche, souligne-t-elle, «le taux de couverture des importations par les exportations totales (hydrocarbures compris) était de 158% en 2011 contre 141% en 2010.» Soulignant la prédominance des hydrocarbures dans les exportations algériennes en 2011, elle a regretté que les exportations HHY ne dépassaient guère 2,8% du montant total des exportations. Les importations algériennes, a-t-elle poursuivi, connaissent la même structure depuis trois décennies, faisant remarquer que les importations d'intrants se sont substituées à la production nationale. L'oratrice a rappelé la grave crise économique en Algérie, suite au choc pétrolier marqué par la chute importante des prix du pétrole, passant de 145 dollars le baril en 2008 à 35 dollars en 2009.