Elie Baup et les Marseillais n'ont remporté qu'un seul de leurs huit derniers matches toutes compétitions confondues. L'entraîneur de l'OM Elie Baup accusait un peu le coup après la défaite à Bordeaux (0-1), ce dimanche en clôture de la 13e journée. Réactions.Les traits tirés, l'élocution difficile, Elie Baup avait la même tête que ses joueurs à la fin du match contre Bordeaux (0-1). Ces derniers sont restés silencieux. L'entraîneur marseillais a, lui, fait le boulot en donnant l'impression qu'il avait lui aussi joué le match. «C'était tendu, compliqué, on a essayé de lutter jusqu'au bout, en faisant preuve de générosité et de solidarité». Particulièrement amoindri, le groupe phocéen a plutôt dominé une première période faible techniquement, en imposant son potentiel athlétique. Mais la générosité ne suffit pas. «On a essayé de rester organisé», a expliqué le coach, qui admet qu'en seconde période, la réorganisation bordelaise a pris le dessus même s'il espérait encore tenir le match nul. Mais pour cela, il faut de l'énergie et son groupe n'en a plus. «On est l'équipe de L1 qui a le plus joué, avec les barrages de Ligue Europa. Ce cumul pèse et il faut ajouter toutes les absences. A un moment...». Les entrées d'Omrani et Apruzesse, chauffeur livreur il y a un an, seuls attaquants d'un banc anonyme, ont montré les limites de l'OM actuel. «Il y a Valbuena qui a ressenti une contracture au dos. Et on perd Mendes, expulsé.» Avant de rejoindre le bus, Baup demanda quand même aux journalistes de lui confirmer qu'Ayew aurait pu marquer en première période. Le ton avait changé. «Et oui, on joue jeudi en coupe d'Europe, c'est reparti!»