«Nous nous opposerons de toutes nos forces et userons de notre droit de substitution citoyenne.» Dans une déclaration adressée à notre rédaction, des «citoyens, membres de fait des ârchs», réaffirment leur attachement à la plate-forme d'El-Kseur. Ils se disent confortés par l'invitation et l'acceptation de ladite plate-forme par le Président de la République, et condamnent les attitudes et les «silences» affectés par celles et ceux qui se dérobent de leurs responsabilités morales, politiques, citoyennes, ârchies et institutionnelles. L'on comprend que ces citoyens s'inscrivent en faux par rapport à ceux qui, jusque-là, refusent l'offre de dialogue. Aussi, ils veulent s'affirmer en tant qu'alternative dans un climat fait d'hésitation et de blocages, au moment où la question de représentativité devient récurrente dans le mouvement des ârchs. Il est évident qu'on ne peut contester l'appartenance de ces citoyens, signataires de la déclaration, aux ârchs, vu leur structuration horizontale. Mais encore faut-il savoir qui sont-ils. A la déclaration est jointe une liste de 31 signataires résidant à Tizi Ouzou, Béjaïa, Bouira et Boumerdès, et appartenant à différentes couches sociales (ingénieurs, médecins, avocats, commerçants fonctionnaires...). Dans un environnement où la suspicion a atteint son comble, le citoyen ne sait plus qui croire. Les signataires de la déclaration affirment que toute manoeuvre visant à annihiler la plate-forme d'El-Kseur ne passera pas. «Nous nous opposerons de toutes nos forces et userons de notre droit de «substitution citoyenne.» Au moment où les ârchs préparent un autre conclave à Larbaâ Nath Irathen, selon des indiscrétions, des décisions importantes seraient prises lors de ce conclave d'El-Kseur.