Après l'effondrement de plusieurs écoles primaires, notamment celles relevant de l'ère coloniale, à l'image de l'école Ben-Badis filles, située en plein centre-ville, les autorités de la wilaya de Annaba ont finalement décidé de prendre au sérieux le problème de la vétusté des écoles. Elles sont passées à l'oeuvre en débloquant une enveloppe de 70 millions de dinars à l'effet de réhabiliter les établissements scolaires du premier palier, en l'occurrence et qui sont dans un état de délabrement très avancé, pendant que d'autres, du second et du troisième palier, demeurent en piteux état, représentant un réel danger pour les élèves. C'est pour dire, que d'année en année, les conditions de scolarité dans la wilaya de Annaba se dégradent à une vitesse incontrôlable. Ce n'est pas par manque de moyens financiers, car ces derniers restent gelés le temps d'une mandature dans les comptes des institutions. Comme ce fut le cas des ex-locataires de l'Hôtel de ville de Annaba, dont un tiers seulement du budget a été consommé à la fin de leur mandature, soit 400 milliards de centimes n'ont pas été consommés. C'est pour dire que la problématique du chauffage dans les écoles ne réside pas dans le manque d'équipements, mais concerne l'absence de maintenance de ces mêmes commodités et autres défaillances. Une situation, qui n'a pas laissé pour autant indifférent le nouvel exécutif de la commune de Annaba, fraîchement installé. Le déblocage des 70 millions de dinars a été décidé lors de l'adoption du budget de l'année 2013.