A l'intérieur des salles de classes, la vétusté est visible sur les plafonds, où aucun entretien ni travaux de réfection n'ont été engagés depuis 9 ans. Plusieurs écoles primaires sont dans un état délabré dans la commune de Timizart (daïra de Ouaguenoun) et manquent extrêmement de commodités, tels que le chauffage ou l'eau potable. C'est le cas au sein de l'école primaire Ouikene Mohamed Fares du village Berber, ouverte dans les années 1960 et abritant aujourd'hui un effectif de 387 écoliers. Le constat sur les lieux est édifiant. La cour de l'établissement n'est autre qu'un terrain accidenté, représentant un danger pour les élèves scolarisés. A l'intérieur des salles de classes, la vétusté est visible sur les plafonds, où aucun entretien ni travaux de réfection n'ont été engagés depuis 9 ans, révèle le directeur de cette école. L'hiver sera rude pour les élèves, car ils endurent au cours de leur scolarité, le problème de l'absence de chauffages dans certaines salles, quant leur existence dans d'autres, s'avère inutile. Les poêles à mazout, seul moyen de chauffage, sont usés et nécessitent une rénovation. L'autre souci de l'école est son approvisionnement en matière d'eau potable. Pour ce faire, l'on recourt à l'acheminement de citernes d'eau, même si la quantité distribuée est en deçà des besoins réels. «Nous avons alerté les responsables sur l'état pitoyable dans lequel se trouve actuellement l'établissement. Mais jusque la, on n'a rien vu venir, qui puisse soulager nos souffrances», dira le directeur de l'école, en nous montrant une dizaine d'écrits adressés depuis 2008 aux responsables locaux et à la direction de l'Education. «Malgré cela, notre école enregistre de bons résultats aux examens», ajoute-t-il. La dernière requête en date a été celle envoyée au mois passé à la l'APC et dans laquelle la direction réclame d'autres poêles à mazout, le sablage de la cour et l'affectation d'agents. A quelques encablures de là, se trouve l'école des «Frères Chouhada Ouacif» au village Igherbiene. Là encore le problème des fissures des plafonds et l'infiltration des eaux usées à travers les toits se pose avec acuité. Les responsables de l'école appréhendent le danger d'effondrement des toits au péril des élèves. Ils réclament aussi de nouveaux appareils de chauffage. En plus de l'absence d'une salle de réunion, l'établissement est dépourvu de bibliothèque et d'aire de jeu. La situation est presque la même au niveau de deux autres écoles, notamment celle des frères Tighdine, sise au chef-lieu, où les responsables réclament la réfection des salles délabrées et l'installation de nouveaux appareils de chauffage. Non loin de la, on trouve l'école «Ibdhache», qui pose le problème de l'aménagement de la cour. Par ailleurs, les élus de l'APC, récemment installée, ont engagé des pourparlers avec les responsables des écoles. A ce propos, M. Tiouchichine, maire la commune, nous dira : «Nous sommes en train de répertorier les carences relevées dans les écoles, particulièrement celles ayant trait au chauffage, afin de doter ces établissements de moyens indispensables à même d'assurer une scolarité paisible au élèves.»