Enfin! Le gouvernement a finalement reconnu que le parc hôtelier national était un désastre. Le secrétaire d'Etat auprès du ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Mohamed-Amine Hadj Saïd a reconnu, mardi, que seulement 15% du parc hôtelier algérien, constitué de pas moins de 1 200 établissements privés et publics, était aux normes internationales. Ce qui représente seulement quelque 120 établissements qui peuvent se prévaloir d'un certain rang mondial en matière de qualité d'hébergement et de services offerts aux clients. Le tourisme est donc loin de se «réveiller» en Algérie. Ce n'est pas avec 120 établissements aux normes internationales que l'on pourra concurrencer nos voisins tunisiens et marocains qui ont plus du double dans une seule de leurs stations balnéaires. Pour pouvoir y remédier, le secrétaire d'Etat annonce un vaste plan d'investissement et de réhabilitation des établissements hôteliers.