Une vue de la conférence de presse «Nous cherchons d'autres pistes pour simplifier le traitement des demandes de visas», affirme le consul général de France à Alger. Pour améliorer les conditions d'accueil des demandeurs de visas pour la France, le centre TLS Contact, où les demandes sont traitées, a décidé de changer d'adresse et de transférer l'ancien siège jugé «très petit» à un nouveau siège plus spacieux. Ce nouveau centre, présenté, hier à la presse, par les responsables du consulat de France à Alger, est sis entre la Résidence Sahraoui et le parc zoologique de Ben Aknoun. Disposant de 53 guichets, 18 cabines pour le recueillement des données biométriques et huit caisses, ce nouveau centre qui sera ouvert officiellement au public avant la fin du mois en cours, a une capacité de traitement de 1 500 demandes par jour. Le changement d'adresse est expliqué principalement par l'accroissement du volume des demandes de visas par les Algériens, voulant se rendre en France. Lors d'une conférence de presse animée à cette occasion, le consul général de France à Alger, Michel Dejaegher, a précisé que le consulat d'Alger est classé deuxième au monde en matière de volume des demandes après celui de Moscou (Russie). Selon les chiffres communiqués par le conférencier, en 2012, le nombre des dossiers traités par TLS Contact à Alger a presque atteint 170.000 pour la France, soit une augmentation de 50% par rapport à 2008. En 2012, 81% des demandes ont été admises. M. Michel Dejaegher cite trois principales raisons de refus des demandes. Il s'agit de problèmes de finances de séjour du demandeur de visa, en France, de fausses réservations d'hôtels en France et du risque migratoire. Selon le conférencier, une moyenne de 10 à 15 recours sont étudiés chaque jour et «lorsque le recours éclaire notre opinion sur le dossier de demande», la décision de refus peut-être révisée. Interrogé sur la simplification des mesures de demandes pour les responsables des partis politiques, les syndicalistes et les membres du mouvement associatif, en évoquant le cas de refus récent du dossier d'un responsable politique, le consul général a indiqué que les demandes des responsables politiques ont toujours été admises. «A ma connaissance, il n'y a aucune demande d'un responsable politique qui a été rejetée, sinon cela aurait fait la Une des journaux dont L'Expression», a-t-il répondu. Après lui avoir donné les détails concernant cette demande rejetée d'un responsable d'un parti politique (nom, prénom et fonction du demandeur), M.Michel Dejaegher s'est engagé à se renseigner sur cette demande et de nous répondre par la suite. A la veille de son départ définitif d'Alger, le consul général a indiqué que «nous cherchons d'autres pistes pour simplifier le traitement des demandes, augmenter la productivité et réduire les délais de réponse aux demandeurs». L'ouverture du nouveau centre TLS Contact en constitue le premier pas.