De retour à Chelsea, José Mourinho est toujours aussi sûr de lui. Actuellement à Bangkok, il a ainsi assuré en conférence de presse qu'il «n'avait jamais été aussi bon». Jose Mourinho, de retour aux commandes de Chelsea et toujours aussi sûr de lui, a lancé un avertissement à la concurrence samedi lors de la tournée de son équipe en Asie, en assurant qu'il «n'avait jamais été aussi bon». «J'ai quelques cheveux blancs et je pense que dans mon cas, c'est un bon signe, cela signifie que je suis maintenant meilleur qu'avant», a déclaré celui que l'on surnomme en Angleterre «The Special One» lors d'une conférence de presse à Bangkok où les «Blues» ont entamé leur préparation de la saison 2013-14. «Je pense que je n'ai jamais été aussi bon, parce que dans ce métier, l'expérience est très importante», a expliqué le technicien portugais, de retour à Chelsea, club qu'il a déjà entraîné entre 2004 et 2007. «C'est d'autant plus vrai que dans mon cas, après mon premier passage à Chelsea, j'ai voyagé en Europe, deux ans en Italie et trois en Espagne, j'ai donc accru ma culture footballistique», a-t-il souligné. Avec l'Inter Milan, «Mou», 50 ans, a remporté deux titres de champion d'Italie (2009, 2010), une Coupe d'Italie (2010) et surtout la Ligue des champions 2010. Son bilan est moins glorieux avec le Real Madrid avec un titre de champion d'Espagne (2012), une Coupe du Roi (2011), une Supercoupe d'Espagne (2012) et surtout un échec retentissant pour s'imposer en Ligue des champions. Mourinho, habitué des déclarations fracassantes, a réussi à conserver tout son aplomb alors que sa conférence de presse avait fort mal débuté, puisqu'après avoir salué les mains jointes les représentants de la presse thaïlandaise, il avait trébuché sur une marche le menant sur la scène où il était attendu. Mourinho a par ailleurs salué le recrutement effectué jusque là par son club avec les arrivées de Marco van Ginkel - «l'un des plus grands espoirs du football européen»-, d'Andre Schurrle, et de Mark Schwarzer, 40 ans. A propos du gardien de but australien, il a estimé qu'il était «l'homme idéal pour motiver et mettre la pression sur Peter Cech», son gardien de titulaire qu'il présente comme «le meilleur gardien au monde».