Plusieurs cas de contamination par les poux sont apparus dans plusieurs communes côtières de l'ouest d'Oran Les poux constituent l'un des facteurs principaux de transmission de maladies dangereuses comme le typhus et les fièvres boutonneuses. Les poux sont aux portes d'Oran! L'alerte est donnée par certains citoyens qui ont signalé la présence de poux. Plusieurs cas de contamination par les poux sont apparus dans plusieurs communes côtières de l'ouest d'Oran comme Aïn El Turck. L'épidémie inquiète au plus haut niveau, vu la peur de sa propagation, notamment en milieu scolaire. «Pour le moment, il n'y a aucun risque pandémique», ont indiqué nos sources proches des services épidémiologiques qui n'ont pas démenti l'existence de ces bestioles. Un pharmacien dans la ville côtière de Aïn El Turck dira avoir «commandé de grandes quantités de lotions anti-poux et ce, durant les dernières semaines». Est-ce à cause de la progression de la pédiculose? «J'ai épuisé mon grand stock», a-t-il ajouté. La rentrée scolaire est à quelques encablures. La peur monte de plusieurs crans étant donné que les poux constituent l'un des facteurs principaux de transmission de maladies dangereuses comme le typhus et les fièvres boutonneuses. «Il ne faut donc pas prendre le problème à la légère», a recommandé un médecin qui a insisté «de mettre l'accent dans le milieu scolaire». Le phénomène n'est pas nouveau dans la wilaya d'Oran. Pis encore, depuis quelques années, la pédiculose semble même effectuer un retour en force dans nos écoles. En 2012, les services des unités de dépistage et de santé scolaire (Udss) relevant de la direction de la santé de la wilaya ont enregistré près de 300 (non officiel) cas de contamination. Du coup, les poux qui colonisent les têtes des bambins donnent bien du souci aux enseignants parce que parfois, ce sont les enseignantes qui, ayant repéré un enfant qui se gratte fréquemment la tête, se chargent de vérifier. Mais ce sont souvent les parents qui préviennent l'école ou la crèche qu'ils ont dû traiter leur enfant et qui donnent l'alerte aux autres familles ainsi qu'à l'école et ce, sur recommandation des services de la santé ayant traité l'enfant contaminé. La vigilance est donc de mise, notamment durant la période scolaire. L'examen de la tête à la recherche de poux ou de lentes est recommandé. Le parasite, aux conséquences dévastatrices se nourrit de sang et pond des lentes qui éclosent en une semaine. Les symptômes sont connus, ils se manifestent par des démangeaisons avec, souvent, croûtes de surinfection et risque de dermatose qui est une infection cutanée superficielle bactérienne. Une collaboration des parents est donc essentielle pour la prévention et le contrôle des poux. Comme il serait judicieux que les services concernés procèdent à des campagnes de sensibilisation en milieu scolaire afin de mettre un terme à la propagation de cette épidémie qui peut toucher tous les élèves dans les différents établissements primaires. Ce n'est pas tout. Un traitement est absolument nécessaire. Selon les médecins, le traitement de la pédiculose est nécessaire, voire vital pour préserver la santé des enfants scolarisés. Ce sont les enfants âgés de 3 à 11 ans qui sont les plus concernés par cette nuisance désagréable et tenace. Ces poux, munis de puissantes griffes, s'accrochent dans les cheveux et se nourrissent du sang qu'ils aspirent en piquant le cuir chevelu. C'est cette piqûre qui provoque des démangeaisons et peut, lorsque l'enfant se gratte avec des ongles pas très propres, entraîner une surinfection. Malgré sa petite taille, le pou est étonnant, il sait nager, faire des bébés à une vitesse record, ramper, se cacher et surtout, résister aux médicaments.