L'EN doit rattraper son retard au retour à Tchaker En optant de manière délibérée pour la provocation verbale, nos amis burkinabés doivent désormais récolter le 19 novembre prochain à Blida, ce qu'ils ont semé à Ouaga. Une semaine pile après le match aller des barrages qualificatif au Mondial 2014, lequel s'était achevé samedi dernier à Ouagadougou par une victoire des Etalons du Burkina Faso aux dépens des Verts d'Algérie, la tension est montée d'un cran entre Burkinabés et Algériens. Battus de manière très injuste, ce qui fait office d'un autre véritable scandale, pour cause d'un arbître et de son assistant, auteurs d'une très grave erreur d'arbitrage, au regard de l'enjeu qui départagera dans un mois exactement Algériens et Burkinabés. Il est vrai que les Verts n'auraient jamais dû, au grand jamais, perdre à Ouagadougou cette manche aller Burkina-Algérie qui s'est malheureusement achevée pour les Verts sur le score de 3 à 2 en faveur des Etalons burkinabés. Avec du recul, l'EN aurait logiquement dû revenir de Ouaga, avec au moins le score nul de 2 buts partout, sinon plus car la victoire a vraiment été à plusieurs reprises à portée des Verts, notamment sur le vu de leur production fournie en seconde période de jeu. Il est vrai que tous les Algériens ressentent aujourd'hui une très profonde frustration, et aussi le très fort sentiment d'avoir raté la victoire à Ouagadougou même. Aborder le match retour des barrages qualificatif au prochain Mondial, d'abord chez lui, et de surcroît avec le match nul de 2 à 2, aurait complètement changé toute la donne de la manche retour, prévue le 19 novembre prochain au stade Tchaker de Blida. Mais puisque les éternels avatars de l'arbitrage «africain» en ont malheureusement décidé autrement, les prémices de l'empoignade retour algéro-burkinabée, qualificative au Mondial brésilien, sont déjà en place. Ils sont même déjà apparus, bien avant le déroulement, le 15 de ce mois à Ouagadougou, du premier acte Algérie- Burkina Faso. En optant de manière délibérée pour la provocation verbale, via l'actuel entraîneur- adjoint burkinabé des Etalons, puisque le sieur Traoré a osé dire des Arabes, et notamment les Algériens, qu'ils sont réputés pour leurs crachats, et autres insultes, dès que l'on arrive chez eux, nos amis burkinabés de très longue date doivent désormais récolter le 19 novembre prochain à Blida, ce qu'ils ont semé eux-mêmes. Le fait que les responsables de la Fédération de football du Burkina Faso ont accueilli dans l'indifférence totale la délégation algérienne, faisait bel et bien partie d'un scénario bien rodé à l'avance, et qui s'est achevé le jour du match par un penalty donné en faveur des Burkinabés. Le piège ourdi à Ouaga par les responsables Burkinabés a finalement eu raison des Algériens. Depuis, certains réseaux sociaux ont pris le relais, pour exprimer toute leur colère, en des termes souvent marqués par trop de passion excessive, et surtout provoqués par une décision grave qui a désormais complètement changé le deuxième et ultime acte Algérie-Burkina Faso. Cependant, n'en déplaise à nos amis burkinabés dont le public de Ouagadougou est à féliciter pour son comportement respectueux envers les Verts et l'hymne national algérien, les Algériens sont peut-être tout, sauf des racistes, encore moins à comparer aujourd'hui à des lamas. Il est clair que prendre part à une phase finale de Coupe du Monde, provoque très souvent des situations d'ordre purement extra sportif, somme toute compréhensible, mais pas toutes acceptables. Et si nos amis burkinabés ont choisi «volontairement» la voie de la provocation, et surtout la «complicité» de l'arbitrage pour arriver par tous les moyens à leurs desseins, au demeurant légitimes à nos yeux, il n'en demeure pas moins qu'ils doivent désormais «assumer» pleinement leurs responsabilités, face à la partie algérienne.