les universitaires de sa formation à l'occasion de la première conférence nationale des cadres du parti. Ali-Fewzi Rebaïne, président du parti Ahd 54 a réuni, hier au complexe de la Mutuelle générale de la construction à Zéralda, les universitaires de sa formation à l'occasion de la première conférence nationale des cadres du parti. Ces derniers, au nombre de 154, vont représenter, pour trois jours durant, les quarante wilayas du pays, à la faveur de travaux où sera promu le programme politique de ce parti qui vient de sortir de la dernière présidentielle avec un score (0,6 %), fort contesté au demeurant par le leader du parti, qui a fait savoir, dans une déclaration liminaire à la presse : «Je veux toujours que l'on me restitue mes 75.000 voix !» non sans ajouter sur le ton de la polémique : «0,6% valent mieux que les 85 %». L'autre volet du programme de ces journées d'étude consiste en la présentation de solutions à même de «répondre aux attentes de la société», explique encore M.Fawzi Rebaïne qui entend apporter des solutions objectives et non pas seulement techniques aux problèmes vécus par les citoyens. Parmi les questions proposées, au cours d'ateliers spécifiques, il cite la nouvelle loi portant révision des codes de commune et de wilaya. Des codes où M.Rebaïne comprend la décentralisation, non selon le concept d'extension du pouvoir, mais plutôt dans le sens de la revalorisation du rôle des instances élues à l'échelle locale. Rebondissant sur la dernière sortie de Saïd Sadi, président du RCD , qui vient de fustiger le pouvoir en criant à la fraude, M.Rebaïne a déclaré tout de go : «La fraude j'en ai déjà parlé le premier et je n'ai pas attendu le système ou ses alliés pour la dénoncer! Mon travail s'inscrit dans la continuité d'autant que nous ne cessons de dire que la société n'est, heureusement pas encore, nivelée à la Brejnev!», pour enchaîner en manifestant son rejet franc de toute «alternative unitaire FLN-RND» arguant que le peuple n'est pas dupe du moment que d'autres dynamiques politiques existent bel et bien , ce qui est un signe de la bonne santé de la classe politique. M.Rebaïne conclut en affirmant rejeter la politique des quotas tout en s'engageant à persévérer dans la voie de l'opposition en dehors de toute influence dominatrice du pouvoir.