«La représentation de AHD 54 au sein de l'APN sera sûre lors des prochaines législatives et nous ne craignons personne même si on n'a jamais bénéficié de siège dans cet hémicycle», telle est la principale déclaration du président de ce parti, Fewzi Rebaïne en marge du 3e congrès ordinaire de AHD 54 qui a eu lieu le week-end dernier à Zéralda. Lors d'une conférence de presse, il dira que les listes des militants de ce parti aspirant à la députation, des 48 wilayas et même de l'émigration, ont été clôturées la semaine dernière en se basant sur les noms des militants jouissant de la notoriété et de la popularité au sein de leur localité, tout en possédant un niveau intellectuel appréciable. Il ajoute que grâce au remarquable travail de proximité et de terrain, AHD 54 est aujourd'hui omniprésent. «En 2002, on était concerné par seulement 26 wilayas lors des législatives. Actuellement, on est bien ancré dans la société algérienne et on a des représentations à travers les 48 wilayas et les 1500 communes que compte notre pays. D'ailleurs, certaines localités du Titteri, de Batna, de Khenchela et celles situées dans les frontières algéro-libyennes sont dans leur majorité d'obédience AHD 54, et ce, à côté du doyen des partis». Il dira que même si son parti ne bénéficie pas de tapage médiatique, contrairement à d'autres formations politiques, il a pu s'imposer sur le terrain. Fewzi Rebaïne, qui a été réélu à la tête de AHD 54 lors de ce congrès, nous informa que ce parti n'est pas contre les listes indépendantes et il n'a pas prévu une alliance avec d'autres formations politiques puisque «on n' a pas trouvé un parti avec lequel nous partageons un minimum commun», rétorqua-t-il tout en rappellant qu'on est un pays du tiers-monde et que la fraude lors des élections est permanente. Enfin, le 3e congrès de AHD 54 s'est terminé avec plusieurs recommandations, notamment l'inspiration permanente de ce parti pour les valeurs nobles du 1er Novembre, tout en insistant sur l'indépendance du secteur de la justice, la justice sociale, la promotion et la libération du mouvement associatif pour que ce dernier puisse contribuer convenablement au développement du pays.